L’Afrique de l’Ouest et du Centre abrite moins de 6% de la population mondiale mais porte 33% du fardeau mondial de décès maternels et plus de 30% du fardeau mondial de la mortalité infanto-juvénile
Une légère baisse de la mortalité maternelle a été constatée au Sénégal en passant respectivement de 23 décès pour 1000 naissances vivantes en 2018 à 21 décès pour 1000 naissances vivantes en 2019. Mieux durant les 10 dernières années , le Sénégal connait une tendance à la baisse de la mortalité maternelle qui est passée de 392 à 236 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2010 et 2017.
Ces données ont été partagées à l’occasion de la journée internationale de la sage femme dont le thème est « Investissez dans les sages femmes ». Livrant un message a cette occasion, le directeur de la santé de la mère et de l’enfant a informé que « la mortalité néonatale a évolué en dents de scie en passant de 19 pour 1000 naissances vivantes en 2014 à 28 pour 1000 en 2017, 23 pour 1000 en 2018 et 21 pour 1000 naissances vivantes en 2019 ».
Selon Amadou Touré: » Différentes stratégies ont contribué à ces résultats appréciables, dont le recrutement de prés de 1800 sages femmes par le gouvernement du Sénégal, la mise en œuvre de la stratégie des sages femmes itinérantes dans 02 régions et du concept fu couplet gagnant dans 12 régions avec la présence d’une sage femme au niveau de chaque poste de l’infirmier chef de poste, le renforcement de capacités sur différents thématiques contribuant ainsi à une prise en charge optimale du couple mère-enfant.
En outre, les sages femmes sont fondamentales pour sauver des vies de mères et de nouveau-nés. Des investissements accrus dans les sages femmes pourraient sauver jusqu’à 4,3 millions de vies, chaque année, en évitant 67 % des décès maternels; 64% des décès néonatals et 65% des mort naissances.