Indonésie: Plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés après un séisme
Indonésie: Plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés après un séisme

Séismes en Turquie et Syrie: Le bilan dépasse 50 000 morts

Le bilan du séisme survenu le 6 février près de la frontière entre la Turquie et la Syrie, suivi de plusieurs fortes répliques, dépasse désormais 50 000 morts après l’annonce vendredi par la Turquie du décès de plus de 44 000 personnes sur son territoire. L’AFAD, autorité turque chargée de la gestion des catastrophes naturelles, a annoncé vendredi un bilan actualisé de 44 218 morts en Turquie. Le dernier bilan avancé par les autorités en Syrie est de 5 914 morts dans le pays.

La localité de Jinderes, frontalière de la Turquie, où l’on dénombre 1 200 morts et trois cents immeubles détruits, ne reçoit l’aide qu’au compte-gouttes.  Quelques jours après le séisme dévastateur qui a fait plus de 46 000 morts en Turquie et en Syrie, l’aide arrive au compte-gouttes dans cette ville de 50 000 habitants, alimentant les griefs de ceux qui n’ont encore rien reçu. Du pain et de la nourriture sont distribués aux familles par des associations liées à la Coalition de l’opposition syrienne et au Mouvement de libération et de construction, une faction de l’Armée syrienne libre qui contrôle la localité avec le soutien de la Turquie, après en avoir chassé les forces kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) en mars 2018. « Tous ces pays qui envoient des tentes et de l’aide en Syrie, on ne sait pas où ça va », se lamente M. Sido.

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Ces séismes majeurs, d’une magnitude supérieure à 8 sur l’échelle de Richter (le CNRS avance le chiffre de 8,5), reviennent tous les 100 à 200 ans, selon les experts. Alors que deux puissants tremblements de terre, aux épicentres situés à Gaziantep (magnitude 7,8) et à Ekinozu (magnitude 7,5) ont frappé la Turquie et la Syrie, faisant plus de 45.000 morts, la crainte d’un mégaséisme est ravivée en Anatolie.

Face à ces phénomènes naturels dévastateurs, les problèmes de normes parasismiques et de préparation de la population resurgissent dans le monde.

La question de la préparation aux mégaséismes n’est pas nouvelle. Déjà en 1755, le ravage de Lisbonne par un mégaséisme de magnitude d’environ 8,5 avait secoué l’Europe des Lumières. À l’époque, les philosophes développent pour la première fois l’idée que l’homme, en s’implantant dans des zones à risques, est responsable des catastrophes. Rousseau incrimine alors exclusivement l’homme d’avoir construit une ville côtière sur une zone sismique, tandis que Voltaire accuse un malheureux concours de circonstances.

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