Top Infos Rewmi du 07/03/2024: Un pêcheur tue sa tante et écope de 7 ans de prison……..Amnistie, HRW parle d’une loi pour l’impunité…Taux directeur de la BCEAO….Malades dialysés chroniques….Vers l’ouverture du campus social de l’UCAD….
Taux directeur de la BCEAO
La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) maintient son principal taux directeur à 3,5% et le taux d’intérêt sur le guichet de paiement marginal à 5,5%, a-t-on appris du gouverneur de l’institution. «Cette décision tient essentiellement compte de l’atténuation de la croissance inflationniste et de l’amélioration des comptes extérieurs de l’Union», a expliqué ce mercredi 6 mars 2024, le gouverneur de la BCEAO.
Jean Claude Kassi Brou a par ailleurs informé que sur l’année 2023, la croissance de l’union s’est située à 5,6% après 5,7% en 2022. Elle devrait s’accélérer en 2024 pour s’établir à 6,5%.
Vers l’ouverture du campus social de l’UCAD
Une bonne nouvelle pour les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui réclamaient la réouverture du campus social. Les autorités s’apprêtent à ouvrir le campus social fermé depuis les évènements de juin 2023. A travers un communiqué, lu par Seneweb, il est demandé aux chefs de résidence de se présenter ce jeudi 07 mars pour travailler sur cette question. » Nous vous informons que la préparation de la réouverture du campus social nécessite votre présence à partir de demain 07 Mars 2024. Votre collaboration active sera essentielle pour garantir un retour en toute sécurité et efficacité de nos résidents », lit-on dans le communiqué.
Un pêcheur tue sa tante et écope de 7 ans de prison
Ibrahima Mbaye, le pêcheur de 30 ans, qui avait tué sa tante a été condamné à 7 ans de prison par le tribunal de grande instance de Mbour. Pour rappel, Ibrahima Mbaye avait été jugé pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son cousin Macoumba Diop lui reprochait d’être entré dans la chambre de sa mère sans enlever ses chaussures. Ce qui n’a pas été du goût d’Ibrahima Mbaye qui s’attaque violemment à Macoumba. A la barre du tribunal, il avait soutenu qu’il voulait juste montrer à son cousin qu’il n’était pas son égal. Malheureusement, le couteau qu’il détenait avait atteint sa tante à l’avant-bras.
Marche pacifique à Ziguinchor
Les familles de victimes des événements politiques qui ont occasionné des pertes en vies humaines et la société civile de Ziguinchor ont déposé une déclaration de marche pacifique sur la table du préfet de Ziguinchor. Cette marche est une occasion pour ces dernières de rendre un hommage aux défunts, mais aussi d’exiger la lumière sur la trentaine de victimes de ces troubles de 2021 à nos jours. Selon nos sources, des familles de victimes des autres localités de la région se sont données rendez-vous dans la commune de Ziguinchor. Elle abritera dans ses artères ladite marche pacifique prévue le Samedi 09 Mars 2024.
Une marche annoncée au moment où à l’hémicycle, les députés se penchent sur un projet de loi d’amnistie. Seront concernées par cette amnistie toutes les personnes accusées de crimes commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, arrêtées dans le cadre de manifestations ou pour des motivations politiques que leurs auteurs aient été jugés ou non.
Amnistie, HRW parle d’une loi pour l’impunité
L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) s’inscrit en porte à faux contre la loi d’amnistie proposée par le Président Macky Sall. L’organisation internationale des droits humains parle d’une ouverture vers l’impunité avec cette loi. Selon l’organisation, cette loi une fois adoptée ouvre l’impunité « aux agents publics responsables de graves violations des droits humains ». Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch a souligné le caractère d’impunité que revêt cette loi d’amnistie.
« Toute amnistie qui garantirait l’impunité en affranchissant les fonctionnaires gouvernementaux et les membres des forces de sécurité de leur responsabilité pour de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal « , a jouté la chercheuse.
Amnistie, HRW parle d’une loi pour l’impunité (suite)
L’argument du président de la République d’apaiser le climat politique par cette loi d’amnistie ne convainc pas madame Allegrozzi. Ainsi explique cette dernière, » le Président Sall a déclaré que l’amnistie sera accordée dans un esprit de réconciliation nationale. Mais tenter de parvenir à une réconciliation générale ne devrait pas être un moyen de se soustraire à l’obligation de rendre des comptes ».
A rappeler que « la loi d’amnistie couvre tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».
Malades dialysés chroniques
Le service de néphrologie du centre hospitalier régional, Amath Dansokho de Kédougou a enregistré une cohorte de 12 patients dialysés chroniques pour 150 séances de traitement par mois depuis le démarrage de ses activités le 9 août dernier, a indiqué son responsable, Modou Ndongo. ”Nous avons commencé la dialyse le 9 août passé. Depuis lors, nous sommes en train de faire régulièrement des séances de dialyse du lundi au samedi. Et les malades atteints d’insuffisance rénale chronique sont pris en charge”, a dit Dr. Ndongo, chef du service de néphrologie dans un entretien.
Il a passé en revue les activités du service néphrologie et d’hémodialyse du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou, soulignant que ce service ”fait des consultations régulièrement”. Dr Ndongo a renseigné que le service de néphrologie reçoit une trentaine de malades par mois. ”Nous consultons tous les jours en fonction de l’affluence des patients qui viennent nous voir ici au centre de traitement de dialyse de l’hôpital Amath Dansokho”, a-t-il expliqué.
Malades dialysés chroniques (suite)
Le centre de néphrologie prend en charge les malades qui ont une insuffisance rénale aigue pour essayer de récupérer la fonction des reins. ”Malheureusement les malades viennent au stade chronique ou la récupération est impossible et on essaye de ralentir la progression de la dialyse avec des médicaments et des conseils”, a-t-il déploré. Le néphrologue de l’hôpital Amath Dansokho a souhaité ”avoir des techniciens de dialyse et des infirmiers qualifiés pour leur accompagner dans la tache afin de résorber toute la liste d’attente des malades dialysés chroniques de la région de Kédougou”.
L’unité de dialyse est mise en service le 9 mars dernier à l’hôpital date coïncidant avec la commémoration de la Journée mondiale du rein. Bâti sur une superficie de 12 ha, l’hôpital Amath Dansokho avait été inauguré en fin mai 2021. Il dispose de services spécialisés et d’un plateau technique capable de garantir aux populations de la région de Kédougou des soins de qualité.