Les accidents de la route sont une hantise pour le régime. A preuve, Bassirou Diomaye Faye a exprimé ses vives préoccupations en conseil des ministres. Suffisant pour que ce dernier réclame « plan d’urgence de prévention et de sécurité routières », aux ministres en charge des transports terrestres de la gendarmerie et de la police nationale.
Des pertes en vies humaines à cause des cas d’accidents de la route. Le plus récent est survenu sur la route de Koungheul avec plus de 14 morts. Ce qui irrite bien les autorités, malgré les opérations de sensibilisation. En conseil des ministres, le président de la république Bassirou Diomaye Faye a interpellé les ministres en charge des Transports, la gendarmerie de même que la police. Le Chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route depuis plusieurs semaines. Il a demandé, aux ministres en charge des transports terrestres, de la gendarmerie et de la police nationale de proposer, sous la supervision du Premier Ministre, un plan d’urgence de prévention et de sécurité routières qui sera exécuté dans toute sa rigueur et dans les meilleurs délais. Selon le communiqué, il a instruit le ministre en charge des transports terrestres, de procéder « à l’évaluation des actions de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et à l’ajustement de ses interventions en termes de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs des transports publics notamment les chauffeurs. »
A ce titre, la perche est tendue aux acteurs et les syndicats de transport pour intensifier ledit processus et sa généralisation.
Sous ce rapport, le Chef de l’état a demandé « une évaluation rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport notamment de la société Dakar Dem Dikk dont l’audit des activités, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale, s’érige en priorité pour consolider le développement du secteur. »
…Et les états généraux du transport
Le communiqué de faire état sur le point relatif au le lancement effectif des activités du Bus Rapid Transit (BRT) et ses modalités d’exploitation et de gestion. D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des transports terrestres de « préparer la tenue, avant fin juillet 2024, des Etats généraux des Transports publics pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public. »
MOMAR CISSE