COP26: la Chine et les États-Unis annoncent un accord
COP26: la Chine et les États-Unis annoncent un accord

COP26: la Chine et les États-Unis annoncent un accord

À deux jours de la fin de la COP26 à Glasgow, la Chine et les États-Unis, deux plus gros pollueurs au monde, ont annoncé dans une déclaration  leur volonté de « renforcer leur action climatique ». L’accord a été salué. Les pays en voie développement restent prudents Ils insistent pour que les plus développés tiennent leurs promesses d’aides.

Les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, les États-Unis et la Chine ont annoncé le 10 novembre à la COP26 un accord surprise. Ainsi, ils relancent les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

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Le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de la conférence de Glasgow, venait à peine de lancer un appel à une « impulsion forte » dans les discussions, assurant qu’il n’y aurait « pas d’excuses » pour échouer, lorsque Pékin et Washington ont annoncé une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique« .

Dans leur déclaration conjointe, les deux principales puissances mondiales, dont la rivalité avait semblé ces derniers mois déborder sur le terrain de la diplomatie climatique, s’engagent à faire plus pour lutter contre le réchauffement, dont les conséquences se font de plus en plus sentir à travers le monde: sécheresses, inondations, méga-feux, avec leur cortège grandissant de victimes et de dégâts.

Elles promettent, sans détails très précis, de « prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020« , réaffirmant leur attachement aux objectifs de l’accord de Paris, un réchauffement limité « bien en deçà » de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible à 1,5°C. Or le monde se trouve toujours selon l’ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7°C, et la COP26 est jugée cruciale pour remettre la lutte climatique sur les rails. Pékin et Washington s’engagent aussi à oeuvrer à Glasgow pour « une issue ambitieuse, équilibrée et inclusive sur l’atténuation (baisse des émissions), l’adaptation et le soutien » financier aux pays pauvres. Un accord salué comme « un pas important dans la bonne direction » par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Le projet encourage également les pays à « accélérer la sortie du charbon et des financements des énergies fossiles« . Une telle mention explicite des énergies fossiles, responsables de la plupart des émissions, est inédite, et ne figure notamment pas dans l’accord de Paris. Mais elle promet d’être âprement disputée jusqu’à la conclusion du texte final, notamment par les pays producteurs.

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