La Crise Palestinienne qui dure depuis des années préoccupe le comité sénégalais mis en place pour soutenir ce peuple. Selon le Président dudit comité, l’ambassadeur Cheikh Niang, il faut une volonté de la part de s’engager pour la résolution de ce conflit.
A quand la fin du conflit palestinien, une question qui préoccupe le comité sénégalais de soutien à ce peuple. Ledit comité a été reçu au centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS). Selon le directeur, Babacar Diallo, depuis 1915 le comité lutte de manière constante, inéluctable et inaliénable pour le droit des peuples palestiniens. « Leur indépendance est une préoccupation pour nous comme tout le monde. Le Sénégal s’est engagé dans cette lutte », dit-il. Pour le président du comité, Cheikh Niang, le contexte international est difficile pour certains foyers de tension. » L’attention des pays surtout du nord est attirée par la crise en Ukraine.
L’intérêt est donné à ces foyers de crises au détriment des autres contrairement à ce qui se passe en Palestine. Alors que le peuple palestinien continue de subir le martyre avec leur territoire occupé », regrette t-il. Et de poursuivre : »Le comité que le Sénégal préside a mandat depuis 1975 et nous voulons mériter cette confiance. Le Sénégal a une voix audible très écoutée, nous avons le sens du dialogue et cette valeur forte est portée au plus haut niveau en raison de son engagement sur les valeurs ».
A l’en croire, des résolutions fortes ont été amenées et les paramètres pour régler la question palestinienne sont à disposition. « Il faut donc mobiliser tous les Etats quel que soit où il se situe. C’est un conflit qui n’est pas encore à sa fin. Mais il y a certains États où l’on pensait que la résolution du conflit était impossible comme en Afrique du Sud mais maintenant c’est derrière nous. Il faut de la détermination pour y faire face. Si le problème n’est pas encore réglé c’est qu’il y a un manque de volonté, mais la majorité s’engage à la résolution », martèle-t-il. Il estime que tous les Etats doivent s’engager pour cette résolution. L’Etat hébreu n’est pas la finalité recherchée mais d’avoir deux États qui vivent côte à côte. Et le comité doit s’engager dans cela », conclut-il.
NGOYA NDIAYE