Deux jeunes Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie

Les événements ont eu lieu dans les camps de réfugiés de Balata et Kalandia. Neuf autres personnes ont été blessées. Deux jeunes Palestiniens ont été tués, mardi 15 mars, lors d’opérations des forces de l’ordre israéliennes en Cisjordanie.

Nader Haitham Rayan, 16 ans, l’une des deux victimes, a été mortellement blessé par plusieurs balles, à la tête, à la poitrine et à la main, a précisé le ministère palestinien sans donner d’autre détail sur les circonstances de l’incident. L’événement a eu lieu dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, dans le cadre d’une opération de l’armée israélienne.

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Un porte-parole des gardes frontières israéliens, une unité déployée en Cisjordanie, a expliqué à l’Agence France-Presse qu’« alors qu’elles [les forces armées] s’apprêtaient à sortir du camp, une moto est arrivée avec un terroriste à bord qui a tiré dans leur direction. Les forces israéliennes ont répliqué et l’ont tué ». L’échange de tirs s’est produit alors que les forces israéliennes quittaient le camp de Balata après avoir arrêté « un Palestinien recherché par Israël pour activités terroristes », a-t-il précisé. Selon le ministère de la santé palestinien, trois autres Palestiniens ont été blessés et ont été hospitalisés, dont un dans un état grave.

La deuxième victime, Alaa Shaham, âgé d’une vingtaine d’années, a été mortellement touché d’une balle à la tête dans le camp de réfugiés de Kalandia, près de Ramallah, selon le ministère palestinien et l’agence de presse officielle palestinienne Wafa. Par ailleurs, six autres jeunes Palestiniens ont été blessés par balles, selon le ministère palestinien.

Le porte-parole des gardes-frontières israéliens a de son côté fait état de violences lors d’une opération d’arrestations dans le camp de réfugiés de Kalandia. Lorsque les forces israéliennes ont arrêté « deux personnes impliquées dans des activités terroristes (…) des émeutes ont éclaté dans le camp de réfugiés de Kalandia », a-t-il justifié dans un communiqué. « Des centaines d’émeutiers ont notamment jeté des objets lourds depuis les toits des maisons mettant en danger les forces israéliennes, qui ont répondu en dispersant les manifestations et en tirant », a-t-il ajouté.

 

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