Après une pause liée à l’anticipation des fêtes du deuxième trimestre, le système éducatif renoue avec les perturbations. Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / Authentique (CUSEMS/A) a lancé son deuxième plan d’actions.
Après avoir observé un débrayage hier, lundi 17 avril, il a décrété un mot d’ordre de grève totale de 48 heures, le mardi 18 et le mercredi 19 avril 2023, rapporte un communiqué rendu public.
L’organisation syndicale revient à la charge, en dénonçant l’arrestation des enseignants lors des évènements politico-judiciaires du mois de mars. Elle exige ainsi la «libération de tous les camarades enseignants arbitrairement arrêtés», «l’enlèvement de tous les bracelets électroniques posés sur les pieds des enseignants», «le reversement sans condition de tous les MEPS», «l’éradication du statut des décisionnaires».
Dame Mbodj et ses camarades réclament également «l’équité salariale dans le traitement des agents de l’Etat», «la formation de tous les PC endurcies», «la mobilité nationale et le démarrage de la formation des chargés de cours». La «régularisation de tous les 5000 enseignants» et «la dématérialisation et l’allègement des procédures administratives» ainsi que «l’apurement de tout le passif des rappels» font également partie du motif de courroux des enseignants.
En effet, avant les fêtes de Pâques, il y avait des remous dans le système éducatif. Plusieurs syndicats d’enseignants avaient observé des débrayages et des grèves totales. En cause, les multiples arrestations dont sont victimes les enseignants, avant d’exiger leur libération.