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Education au Sénégal: Une étude montre que seule 1 fille sur 3 atteint l'école Secondaire
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Education: Pourquoi l’école sénégalaise peine à retrouver sa stabilité ?

Une journée morte, c’est le mot d’ordre de grève que l’alliance du Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (Cusems) et le Syndicat Autonome de enseignants du Moyens Secondaires (Saemss) a observé ce mardi. Il s’agit d’une grève liée à beaucoup de points de revendication, dont les accords avec le gouvernement jusque-là non respectés. Ce mouvement d’humeur n’épargne pas le niveau supérieur où les acteurs sont dans tous leurs états.

Comme le moyen-secondaire, les enseignants du supérieur ont décidé eux aussi d’aller en grève à partir de mardi dernier. Ces syndicats exigent de l’Etat le respect des accords. Et, ils s’indignent de la réaction du ministère de tutelle, dirigé par Cheikh Oumar Hann. Ces mouvements d’humeur, notés à toutes les échelles, plombe le déroulement des enseignements apprentissages, ramenant sur la table la lancinante question de l’instabilité de l’école sénégalaise.

En effet, cette grève dans le moyen-secondaire intervient juste un mois après la rentrée scolaire. Le respect de la ‘journée morte » a ainsi fait réagir le secrétaire général national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems).  Sur les raisons de cette journée morte, le syndicaliste ne tarit pas d’explications. « Pendant l’année dernière, nous avons eu à rencontrer le gouvernement à la date du 13 juin et avions discuté avec eux. Nous leur avions dit que nous ne souhaiterions pas que dés l’entame de l’année scolaire prochaine qui coïncidera avec  une année électorale, qu’on nous taxe d’être des politiciens. Donc, vous avez signé des accords, respectez-les pour qu’on puisse avancer. Et, ils nous répondu qu’ils allaient mettre à profit les vacances pour régler toutes les questions. Nous avons attendu pendant du mois de juillet au mois de septembre avant e les interpeller. Cette année, tous les engagements qu’ils ont pris, même les rencontres, ils ne les ont pas respectés. Nous avons dit que nous allons lancer un plan d’actions d’alerte afin de leur rappeler que s’ils ne respectent pas leur engagement nous allons sévir. Cette journée morte est une réaction par rapport à leur refus de prendre en charge les préoccupations de l’école« .

Un point soutenu par le professeur Songué Diouf qui déclare qu’il y’a un  » faisceau de causalité ». Pour lui, ce bras de fer n’est qu’un genre de remake dont le casus belli n’a jamais varié. Alors que le moyen-secondaire donne de la voix pour des accords signés et non respectés, les syndicats du supérieur ne sont pas épargnés non plus. Le mal est ainsi général à tout le corps enseignant, peu importe le secteur. Sur la récurrence des mouvements d’humeur, Fatou Seck Youm, la coordonnatrice du Syndicat Autonome de l’enseignement supérieur (Saes) campus de Dakar, avance que « l’Etat ne donne pas assez de moyens à l’éducation nationale ». À l’en croire, le problème persiste malgré les budgets votés annuellement pour le secteur.  »Chaque année, ils votent des budgets, l’on nous dit qu’il y a tant de milliards FCFA qui ont été votés pour l’enseignement, mais, à la fin, l’on se rend compte que le gouffre est tellement grand qu’on se pose la question à savoir où est-ce que l’argent est injecté. ça c’est problématique. C’est-à-dire qu’aujourd’hui il faut qu’il y ait des assises de l’éducation et de l’enseignement supérieur pour diagnostiquer et identifier les véritables problèmes.


Néanmoins, ont reconnu ces syndicalistes, il arrive chaque année que l’Etat respecte au moins un point. Par exemple, lorsque le gouvernement a signé un accord portant sur la correction du système de rémunération, les enseignants s’étaient accordés sur quelques modalités. Le gouvernement a évidement respecté les modalités mais, sur un autre plan, précise M. Youm, « ils ont crée des injustices, au point que la solution qu’ils ont apportée devient maintenant une source de revendication« . Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle, prévue le 25 février 2024, les perturbations des enseignements-apprentissages risquent de s’intensifier, si l’on n’y prend pas garde.

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