La réclusion criminelle à perpétuité, c’est ce que risquait El Hadji Malick Sy pour avoir tué son père, le guide religieux Serigne Abdoul Aziz Sy. Heureusement pour lui, la chambre criminelle de Dakar devant qui il a comparu le 19 mars dernier n’a pas suivi le procureur dans ses réquisitions. Dans son verdict, hier, mardi 16 avril 2024, le juge a acquitté l’accusé El Hadji Malick Sy du crime de parricide pour lequel il a été jugé. Mais, le tribunal a assorti cette décision d’une mesure d’internement de 6 mois au service psychiatrique du Centre hospitalier universitaire de Fann. Cet accusé, pour rappel, était poursuivi pour des faits qui remontent en 2021. Il avait mortellement poignardé son père sur la région thoracique. Le mobile du crime n’était autre qu’un filtre à eau qui ne coûtait que 30.000 F Cfa. Ce jour-là, il s’était rendu au domicile de son père et lui a demandé de l’argent pour l’achat de ce filtre, mais une altercation a éclaté avant que l’irréparable ne se produise.
Au cours de l’enquête, la mère de l’accusé a révélé que son fils souffrait de troubles psychiques. Une déclaration confirmée par le médecin traitant de l’accusé qui était à la barre du tribunal lors du procès pour éplucher le rapport médical de l’accusé. L’homme de l’art, dans ses conclusions, avait dit que El Hadji Malick Sy souffre d’une pathologie mentale chronique qui nécessitait un suivi médical.
Au cours de l’enquête, la mère de l’accusé a révélé que son fils souffrait de troubles psychiques. Une déclaration confirmée par le médecin traitant de l’accusé qui était à la barre du tribunal lors du procès pour éplucher le rapport médical de l’accusé. L’homme de l’art, dans ses conclusions, avait dit que El Hadji Malick Sy souffre d’une pathologie mentale chronique qui nécessitait un suivi médical.