Des travailleurs aux urnes pour élire leurs représentants. Un moment important et crucial du fait que l’état veut des interlocuteurs en cas de négociations. Alioune Fall le chef de la division des négociations et des relations professionnelles au ministère du Travail a dévoilé quelques aspects du scrutin.
Des centrales syndicales déjà prêtes pour démontrer leurs forces et faire partie des plus représentatives. Il s’’agira de batailler ferme afin d’avoir « le pouvoir de parler aux noms des travailleurs. » L’on se rappelle qu’en 2017, date des dernières élections, le gouvernement avait recueilli les centrales les plus représentatives au plan national. Selon le ministre du Travail, avec un fichier de plus de 316 milles électeurs, il s’agira de prendre en compte les difficultés des travailleurs face aux pouvoirs publics.
A en croire Alioune Fall, le chef de la division des négociations et des relations professionnelles au ministère du Travail, il existe bien des enjeux. Car cela à une importance dans le cadre de la négociation collective. « Autour de la table on ne peut pas avoir plus de 40 ou 50 syndicats. Lors des dernières augmentations de salaire, les centrales les plus représentatives y ont pris part alors il faut encore faire des élections en désigner d’autres », fait-il savoir.
En ce qui concerne la représentativité, Alioune Fall estime qu’elles le sont partout que cela soit dans les instances tripartite ou l’Ipress, le Haut conseil du Dialogue social se baser sur des éléments de représentativité aussi est un enjeu. Dans le même ordre d’idées, Alioune fall rassure sur les mesures prises pour que les choses se passent dans les meilleures conditions. « Nous avons un fichier fiable répartit dans 1015 bureaux de vote au plan national. Tous les préfets et inspecteurs des régions sont prêts. Alors les travailleurs inscrits sur les listes peuvent voter et un agent fonctionnaire, ou contractuel ou un vacataire entre autres. Il existe des conditions à remplir aussi », a révélé A. Fall.
Autre point soulevé, ce sont les subventions données par l’état du Sénégal aux centrales syndicales pour les accompagner et réparties en fonction de la représentativité de centrales. « C’est une chose à mesurer et nous avons une périodicité de 5 ans. Pour le jour ouvrable, (le jour du vote) il s’agit de faire de sorte que le travailleur vote dans son lieu de travail et que le jour ne soit pas chômé. Si dans un entreprise en essaie de polariser les autres et créer cette cohérence territoriale », a rassuré Alioune Fall.