En conférence de presse, ce samedi, le nouveau bureau national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieure (SAES) annonce un préavis de grève dès lundi matin. Après sa tournée nationale dans les différents campus universitaires, il dénonce l’inachèvement des chantiers pédagogiques et demande à l’Etat de régler la question du foncier qui plombe le logement des enseignants, entre autres réclamations.
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) dépose ce lundi un préavis de grève. Le syndicat invite le gouvernement à la table des négociations pour divers points de revendication. Ils sont relatifs à la généralisation des salaires, la sécurisation du foncier des universités. Le Saes dénonce, à cet effet, les tentatives de spoliation foncière observées dans les universités. Les syndicalistes proposent « l’identification, l’élargissement et la sécurisation du domaine universitaire pour se prémunir du manque de scrupule des prédateurs fonciers ».
Ces enseignants du supérieur sollicitent aussi l’achèvement des infrastructures pédagogiques spéciales. « Le Saes invite tous ses militants à rester mobilisés tout en réaffirmant sa disponibilité à dialoguer pour trouver une solution pacifique aux différents problèmes mentionnés » a dit David Célestin Faye, secrétaire général du Saes.
A l’échelle nationale, les vacataires représentent plus de 70% du personnel enseignant. Compte non tenu des vacataires, l’université sénégalaise est très loin de la norme de l’UNESCO qui est de 1/20 pour le taux d’encadrement, rejette à nouveau la dernière version du guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs du CAMES dont l’entrée en vigueur en 2024 n’est pas de nature à favoriser l’émergence de l’université africaine ».