La direction des équipements scolaires du ministère de l’éducation nationale a réalisé entre 2008 et 2022, 413 377 tables bancs et autres équipements scolaires. Il s’agit de chaises, d’armoires, mobilier de bureau, matériels informatiques et scientifiques au bénéfice du secteur de l’éducation pour résorber le déficit en mobilier scolaire. C’est ce qu’a révélé le directeur Abdoulaye Sy en marge de la journée de du ministère de l’Education nationale à la Foire internationale de Dakar.
La promotion des sciences passe par des équipements adéquats dans les laboratoires. C’est l’avis du directeur de l’équipement scolaire du ministère de l’éducation nationale, Abdoulaye Sy. Selon lui, il est nécessaire pour relever le niveau des sciences dans les écoles d’équiper les laboratoires pour les élèves afin de faire des cours de sciences et de la terre, en physique et en chimie, en mécanique et en électricité. « Il y a déjà des initiatives qui ont été faites avec l’acquisition de chariots mobiles avec tout le matériel pour les élèves et les enseignants au niveau des laboratoires. Nous misons pour la promotion de ce matériel dans les lycées et collèges », dit-il. S’agissant des tables bancs, il faut noter que les autorités travaillent sur ce déficit avec les fournisseurs pour le résorber au niveau des écoles. « C’est un problème réel ce déficit de table banc mais l’objectif est d’avoir deux élèves par table pour qu’ils soient dans de bonnes conditions pour écrire sans problème et pouvoir lire dans de bonnes conditions », soutient-il.
Pour le directeur de l’enseignement moyen secondaire, Papa Kandji, la politique de promotion des mathématiques, des sciences, l’entreprenariat et la technologie est d’une grande importance. « C’est dans ce cadre que nous sommes en train d’élaborer la stratégie nationale qui est une directive présidentielle. Nous élaborons un modèle d’organisation des lycées d’intégration d’équité et de qualité avec un accent particulier qui mise sur les sciences et l’équité. Nous voulons mettre en place ce programme à Sédhiou et Kaffrine pour que toutes les académies et couches sociales soient représentées », dit-il. Et de poursuivre : « Il faut des établissements bien équipés pour avoir de bons résultats. Dans nos budgets programme, il y a des directions métier ».
En ce qui concerne le curriculum, il souligne que ce sont des approches inclusives et participatives qui sont développées. « Chaque centre d‘exécution porte l’élaboration, la feuille de route et les fiche-action ont été élaborées, il ne reste que la mise en œuvre », renseigne-t-il. Il tient à préciser que le changement du curriculum peut prendre des années. «Nous allons changer les curricula qui répondent à un besoin et nous sommes obligés de changer avec les nouvelles orientations en fonction des besoins du pétrole et du gaz », laisse-t-il entendre.
NGOYA NDIAYE