La situation inquiétante dans les universités continue de prendre de l’ampleur avec les syndicats qui remarquent une autorité « amorphe » face aux urgences. C’est la Conférence Nationale des Sections (CNS) du SAES qui regroupe le Bureau National (BN) et tous les bureaux de Section de l’ensemble des Campus du Sénégal.
La situation inquiétante dans les universités continue de prendre de l’ampleur avec les syndicats qui remarquent une autorité « amorphe » face aux urgences. C’est la Conférence Nationale des Sections (CNS) du SAES qui regroupe le Bureau National (BN) et tous les bureaux de Section de l’ensemble des Campus du Sénégal (Saint-Louis, Dakar, Thiès, Bambey, Ziguinchor, Sine Saloum et Université Numérique) qui monte au créneau pour lancer une énième alerte.
Face à cette situation, le Saes dénonce « une désinformation de la tutelle et des autorités académiques pour masquer l’échec total de ce que ces derniers appellent « enseignement à distance », pourtant, annoncé comme une panacée contre la fermeture depuis le mois de juin.
Cette fermeture qui ne dit pas son nom et qui vient s’ajouter aux difficultés qui gangrènent l’espace universitaire, amène le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), à maintenir son mot d’ordre de l’arrêt des « cours en ligne » pour les universités fermées. Le syndicat exige « la réouverture immédiate et la sécurisation des universités pour le déroulement des enseignements en présentiel conformément aux maquettes pédagogiques et rappelle aux militants leurs responsabilités, conformément aux libertés académiques. Et de ne pas faire subir aux étudiants des évaluations si les enseignements ne sont pas effectués et si les conditions de fiabilité ne sont pas remplies pour ces mêmes évaluations ».