Elles se nomment « Diakarlo », « Pencoo », « Ndoumbelane », « Banc public », « Confrontation »… Elles sont respectivement de Tfm, Sen tv…et Seneweb. Autant d’émissions de télé qui retiennent le Sénégalais à la maison le vendredi soir, mais aussi, autant de programmes qui montrent nos limites en matière d’organisation ou de planification.
En fin de semaine, presque tous les sénégalais qui ne sortent pas, se regroupent devant le petit écran pour les suivre, malgré la difficulté que présente parfois l’entreprise, puisque toutes se déroulent pratiquement à la même heure.
Mais justement…Pourquoi le même moment pour tout le monde? Plusieurs raisons sont évoquées, mais il peut y en avoir deux fondamentales. La première parce qu’en matière d’offres, on se contente souvent de copier le voisin au lieu de fouetter nos méninges, la deuxième, pour concurrencer l’adversaire et lui subtiliser son produit sans bourse délier. Résultats des courses? Elles finissent toutes par se ressembler, créant un grand embarras du choix et un inconfort considérables pour le téléspectateur, chacun cherchant la petite différence avec sa chaine préférée de départ sans aucune garantie de succès.
Le même phénomène est remarqué au niveau des bulletins d’informations. Depuis que la mode » Soir d’infos « , a été lancée (copiée de France, à vrai dire), tout le monde s’y est mis sans hésiter, reproduisant ainsi les mêmes embouteillages notés plus haut.
Et dire qu’il suffit simplement que chaque télé s’aménage un autre jour et un autre horaire, pour que tout le monde y trouve son compte….!
Sébé