GO: Pouvons-nous faire sans les blancs ?

Ceci devrait nous servir de leçon depuis des mois que nous vivons claustrés à cause du coronavirus.

Nous avons eu largement le temps de nous rendre compte de l’importance du Blanc dans notre vie quotidienne.

Pratiquement nous ne pouvons rien faire tout seul. Ni passer de bonne vacance, ni  nous faire soigner dans des hôpitaux dignes de ce nom, ni consommer des produits locaux sans transformations ou sans aide de l’extérieur.

Nos dirigeants ont beaucoup à apprendre depuis que l’Europe nous a fermé ses portes parce qu’ils sont les principaux responsables de notre situation.

On ne nous a jamais appris à nous débrouiller tout seul. Notre devise : le couper-coller « y a bon banania ».

Nous ne sommes même pas capables de produire nos boutons de chemise ou nos piles de radio; à plus forte raison, aller nous soigner nous-mêmes ou nous nourrir correctement.

Notre sort a toujours été lié à celui des Européens et nous en payons le prix aujourd’hui.

Mais comme il ne nous est plus possible de nous rendre sur le Vieux continent pour nos besoins sanitaires ou fonctionnels, nos dirigeants doivent dès maintenant nous trouver des recours locaux pour nous permettre de renoncer à l’Europe.

Du moins, tant que nos aéronefs y seront interdits d’atterrissage. Nous sommes donc condamnés à rester sur le territoire sénégalais.

Bien entendu, on brandit çà et là des mesures de réciprocité mais cela n’a rien à voir avec la dure réalité.

Nous avons plus besoin de l’Europe que l’Europe de nous.       

CEBE