Le Syndicat des chauffeurs de transport d’hydrocarbures du Sénégal a finalement levé son mot d’ordre de grève. Sara Konaré a confirmé la satisfaction des revendications que sont le retour du patronat à la table des négociations ainsi que la formulation de contre-propositions par rapport à celles que les syndicalistes avaient faites.
Le pire a finalement été évité. Les longues files d’attente des automobilistes devant les stations n’ont pas duré longtemps dans le paysage. Le Syndicat des chauffeurs de transport d’hydrocarbures, qui avait décrété une grève de 72h jeudi dernier, a levé son mot d’ordre hier. Les grévistes ont obtenu satisfaction sur leurs 2 revendications. Ils voulaient la reprise des négociations avec le patronat et une contre-proposition sur les indemnités de logement et de décès, les primes de risque et de couchage et sur la retraite complémentaire pétrole. Un protocole a été signé entre le patronat et le syndicat qui doivent rejoindre la table des négociations le mercredi 28 avril prochain.
Si le Sénégal n’a pas connu un sérieux problème d’approvisionnement en carburant, il le doit au ministère du Pétrole et des énergies. En effet, la tutelle «a suscité une réunion entre les différentes parties le vendredi 23 avril 2021, en attendant l’ouverture de négociations sous la supervision du ministère du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, habilité en de pareilles circonstance», a indiqué un communiqué de cette institution.
Dans le document, il était affirmé que le pays était correctement approvisionné aussi bien en carburant qu’en gaz butane, éléments les plus usités par les populations, ainsi qu’en fuel Senelec pour le fonctionnement normal des centrales. Joint par téléphone, le secrétaire général du Syndicat des chauffeurs de transport d’hydrocarbures, Sara Konaré, a expliqué que «les détails du protocole signé avec le patronat seront bientôt publiés. Des accords sur la plupart des revendications ont été notés».