Le sous-officier de l’armée porté disparu puis retrouvé mort, a été inhumé aujourd’hui. Cependant, la famille du défunt Fulbert Sambou et les associations des droits humains continuent de demander à ce que la lumière soit faite autour des circonstances de sa mort.
Le vice-président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) estime que l’examen mortem serait indispensable pour faire la lumière sur cette disparition mystérieuse. « En principe, c’est la famille qui doit insister à ce qu’il n’y ait pas d’inhumation avant de recevoir les résultats de l’autopsie. C’est quand même des éléments incontournables par rapport au genre de mort, pour pouvoir étayer ce qui s’est réellement passé. C’est le pouvoir décisionnel de la famille.
Nous, on est dans les principes. Nous pensons que non seulement sa famille a le droit de savoir, mais pour le droit à l’information, les populations aussi ont besoin de savoir, parce que c’est une question de sécurité publique. Pour moi, c’était important, en amont, de régler cette question avant de passer à l’inhumation. Comme je le dis, c’est le pouvoir décisionnel de la famille », précise-t-il.
Il invite ainsi l’État à tirer cette affaire au clair. «Ce que nous demandons, c’est que affaire soit tirée au clair, d’autant plus que l’autre, on ne sait pas encore où il est. Dans un État de droit où on dit qu’on respecte la liberté, etc., des cas pareils méritent élucidation».
Mamadou SALL