Ce 25 novembre est célébré partout dans le monde, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, le Président Macky Sall a exprimé sa solidarité aux victimes de cette « pratique néfaste ».
Ce 25 novembre où on célèbre la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Président Macky Sall a exprimé sa solidarité aux victimes de cette « pratique néfaste ». « À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, j’exprime toute ma solidarité aux victimes de cette pratique néfaste. Agissons ensemble contre ce fléau. Halte à la violence faites aux femmes et aux filles», a posté le Président Sall sur X.
Chaque jour, dans la sphère publique comme privée, des milliers de femmes et de jeunes filles sont victimes d’humiliations, de privations, de harcèlements, de viols et violences sexuelles, d’homicides basés sur le genre (également appelés féminicides), de traitements inhumains et dégradants perpétrés au nom de traditions ou de lois injustes.
À l’origine de cette date : le meurtre des sœurs Mirabal, le 25 novembre 1960
Assassinées par le dictateur Rafael Trujillo, les trois sœurs et opposantes politiques Patria, Minerva et María Tereza Mirabal l’avaient rencontré onze ans plutôt lors d’une fête mondaine dans leur pays, la République dominicaine. Furieux que Minerva refuse ses avances, le dictateur avait emprisonné et torturé le père des sœurs Mirabal, Enrique Mirabal, en guise de représailles.
Cet évènement a précipité l’engagement politique des trois sœurs. Elles participent à l’organisation du mouvement clandestin de contestation du régime et forment, avec leurs maris, le « Mouvement du 14 juin » (en référence à la tentative d’insurrection du 14 juin 1959).
Les violences faites aux femmes : un phénomène généralisé
Cyber harcèlement, sexisme, agressions sexuelles, mariages forcés, féminicides : les femmes et les filles sont victimes de violences sexistes et sexuelles ciblées, partout dans le monde. Malgré l’omniprésence de ces violences et les dénonciations incessantes des militant.es des droits des femmes et des minorités de genre, les réponses des décideurs politiques pour tenter de les réduire demeurent insuffisantes.
La violence basée sur le genre (VBG), parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes. Cette expression est principalement utilisée pour souligner le fait que les déséquilibres de pouvoir, structurels, fondés sur le genre, placent les femmes et les filles dans une position leur faisant courir un plus grand risque d’être l’objet de multiples formes de violence.