Journée mondiale du don d’organes et de la transplantation rénale

«Notre ambition, au Sénégal, ce n’est pas de faire quelques greffes et d’arrêter, mais d’avoir toutes les conditions requises pour continuer à en faire pour les malades», a déclaré M. Kâ à travers les ondes de Sud Fm. Ce dernier souhaite s’assurer de la réussite et de la greffe de rein avant de passer à la pratique de ces techniques médicales.

Publicités

La journée du don et de la transplantation rénale a été célébrée dans le monde. En effet, en ce qui concerne la transplantation d’organe rénale, tous les textes législatifs réglementaires sont à disposition depuis avril 2020.

Selon  le Pr El Hadj Fary Ka, Président du Conseil national du don et de la transplantation rénale il y a eu des hôpitaux qui ont fait une manifestation d’intérêt pour faire de la transplantation d’organe et parmi ces hôpitaux il y a un en attente de complément de dossiers et un autre dont le processus d’évaluation va commencer cette semaine. « Pour ce qui se passe, quand  les hôpitaux veulent greffer, ils déposent leurs demandes au niveau du ministère  et cette demande  nous est répercutée. C’est après que nous allons procéder faire l’évaluation de ces hôpitaux. Dans un premier temps nous examinons le dossier s’il est complet et après, on fait une évaluation externes et le processus commence », explique le Président à travers les ondes de Sud Fm.

Pour lui, en ce qui concerne la transplantation rénale, aujourd’hui des demandes d’agrément avaient été reçues via le ministère de la Santé des compléments de dossiers de deux hôpitaux. L’un doit s’y atteler et a complété son dossier et le processus va commencer cette semaine, pour le rein. Concernant la cornée, le décret organisant la greffe de cornée également est passé au comité technique du secrétariat du gouvernement. « Il est juste en attente au Conseil des ministres » dit-il.

A ce jour, il n’y a pas de greffe, pas de dons d’organe au Sénégal ? Ce dernier répond par la négative : « A ce jour non, mais il a fallu mettre en place quand même un arsenal juridique pour encadrer l’activité de transplantation car ce qui est important, c’est qu’il faut savoir que c’est une activité sensible. Le jour où on va commencer à transplanter au Sénégal, ce sera dans les conditions de sécurité et de transparence extrêmement claires et définies. » Il ajoute aussi qu’il n’y aura pas de possibilité de trafic d’organes ou d’aller chercher le rein d’une personne pauvre pour les acheter. Ce sera un processus encadré. »

MOMAR CISSE 

Vérifier aussi

DIRECT: « PENC MI – LE GRAND DEBAT » DU 28 MARS 2024

 DIRECT: « PENC MI – LE GRAND DEBAT » DU 28 MARS 2024