L’UEFA a examiné vendredi en comité exécutif ses « options » pour solder le dossier de l’éphémère Super Ligue, sans annoncer pour l’heure de sanction contre les douze clubs dissidents ayant imaginé cette compétition privée. En l’espace de 48 heures, entre dimanche soir et mardi soir, le football européen a frôlé l’implosion sous la menace de la création par ces douze clubs anglais, espagnols et italiens de leur propre tournoi quasi-fermé, avant qu’ils ne jettent l’éponge face à l’ampleur du tollé.
Parmi les multiples représailles envisagées par l’UEFA, l’une aurait pu être discutée dès vendredi, à savoir l’exclusion de Manchester City, de Chelsea et du Real Madrid des demi-finales de Ligue des champions qui débutent la semaine prochaine, une mesure réclamée lundi soir par le Danois Jesper Moller, membre du comité exécutif.
Mais même si le Real, dont le président Florentino Pérez a dirigé la tentative de sécession, se fait encore tirer l’oreille pour capituler, une mesure aussi radicale avait été quasiment écartée par le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, selon qui l’annulation des rencontres pourrait pousser les diffuseurs à « réclamer des dédommagements ».
Reste à savoir à quoi ressembleront les « conséquences » promises mercredi par Ceferin aux clubs dissidents et à leurs dirigeants, le patron de l’UEFA n’ayant pas précisé si elles seraient judiciaires, disciplinaires ou sportives.