Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
sante nucleaire 6212250 1

Menace de guerre nucléaire : faut-il se procurer des pastilles d’iode ?

Ce vendredi 4 mars 2022, l’armée russe a pris le contrôle de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporojie. Après les menaces à peine voilées de Vladimir Poutine, la crainte d’une attaque nucléaire est légitime. Faut-il se ruer sur les pastilles d’iode ?

En cas d’exposition aux rayonnements radioactifs, l’iode radioactif présent dans l’air peut être respiré ou avalé. Il se fixe majoritairement sur la glande thyroïde et accroît fortement le risque de cancer de la thyroïde. Celle-ci, située en avant du cou, est un organe clé qui permet la régulation hormonale de l’organisme. En cas de risque d’exposition, il est possible de prendre de l’iode stable pour saturer la thyroïde et l’empêcher de fixer l’iode radioactif. La posologie est de deux comprimés pour les personnes de 12 ans et plus, un comprimé pour les enfants de 3 à 12 ans, un demi-comprimé pour les enfants de 1 mois à 3 ans, un quart de comprimé pour les nourrissons de moins de 1 mois. Les femmes enceintes sont aussi concernées. La durée de protection de l’iode stable est de 24 heures. En revanche, celui-ci ne protège pas contre les autres éléments radioactifs comme le césium 134 ou 137.

En cas d’accident nucléaire, la prise d’iode stable doit avoir lieu le plus précocement possible, idéalement une heure avant l’exposition de l’individu. Celle-ci est ordonnée aux populations par le préfet, en fonction de leur lieu de résidence par rapport à la centrale accidentée.

Les pharmacies à proximité des centrales disposent de stocks d’iode stable tandis que les autres pharmacies n’ont pas de stock. Il est donc inutile d’aller en demander chez votre pharmacien de quartier. En revanche, le gouvernement dispose de stocks suffisants pour protéger l’ensemble de la population.

Pour le moment, il n’y a pas de risque d’exposition aux rayonnements nucléaires en France. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé que « les systèmes de contrôle radiologiques sur le site sont entièrement fonctionnels » et qu’il n’y avait « pas eu de rejets de matières radioactives » à la suite de l’attaque russe de la centrale ukrainienne.


 

Vérifier aussi

maladie inconnue

RDC : L’OMS alerte sur un risque élevé pour les communautés touchées par une maladie inconnue

En raison de l’éloignement de la zone touchée, des obstacles logistiques et de l’insécurité dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *