Le programme de formation et d’éducation à la eco-citoyenneté (Profeci) a été lancé hier par le ministère de l’environnement et du développement durable. Ledit programme initié par les Frères Guisse pour une durée de 3 ans, cible les élèves pour faire face aux menaces environnementales.
Pour faire face aux menaces environnementales, le programme de formation et d’éducation à l’eco- citoyenneté a été lancé. Selon l’initiateur , Cheikh Tidiane Guisse, fondateur du festivert, ce programme a pour ambition de préparer l’avenir car l’environnement est aujourd’hui menacé. « Partout dans le monde, le programme environnemental est déséquilibré et nous essayons de nous rattraper pour préparer l’avenir. Nous avons choisi les enfants qui seront les décideurs de demain de futurs directeurs entre autres pour sauver l’avenir », dit-il.
Et de poursuivre: » Il faut informer et sensibiliser et tout cela va se passer autour de la musique pour échanger avec le public. Il s’agit d’appeler le public à écouter les discours et sons, car nos paroles vont aller là où le discours n’atteindra pas. Nous avons choisi les écoles pour faire le long de la Baie de Hann jusqu’à Mbao. Les lycées et CEM ont été choisis pour les inviter à venir et les gouvernements scolaires seront au cœur de ce programme ». A l’en croire, les potaches seront formés sur la protection de l’environnement et ils vont donner le relai. « Ce programme va durer 3 ans et se déroulera tous les mercredis avec des visites pédagogiques à la Baie de Hann. Des aménagements environnementaux seront faits dans les écoles pour préparer l’avenir », laisse-t-il entendre.
Pour Dr Gora Niang, directeur du centre de formation environnemental du ministère de l’environnement et du développement durable, ce programme vise à sensibiliser, informer, éduquer et développer une conscience eco-citoyenne pour que les enfants dès leur bas-âge prennent en compte les défis environnementaux. « Pour ce programme, le centre va appuyer sur la formation et l’organisation des activités », dit-il. Il rappelle que la Baie de Hann faisait partie des plus belles dans le monde. « Cest l’oeuvre de l’homme et on doit agir pour mettre fin à cette pollution. L’implication des enfants est de haute portée. Il faut dès à présent leur donner des outils qu’ils peuvent utiliser une fois adulte contre le changement climatique la biodiversité, les nuisances et politiques environnementales », martèle-t-il.
NGOYA NDIAYE