Après leur rassemblement de ce vendredi qui avait occasionné plusieurs blessés, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont encore remis ça. Hier, leur face à face avec les gendarmes a encore fait des blessés. Très tôt le matin, ils avaient bloqué la route nationale et brûlé des pneus.
Les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis sont en mouvement d’humeur ce lundi 30 janvier. Quatre jours après les échauffourées qui les ont opposés aux forces de l’ordre, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont remis le couvert en barrant la route nationale, obligeant les forces de l’ordre à intervenir au moyen de grenades lacrymogènes.
La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a décrété 48 heures de cessation de toutes activités pédagogiques ainsi que 98 heures de journées sans tickets (JST) renouvelables. Cela parce que, cette dernière avait rencontré le mardi 24 janvier 2023, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, en présence du Recteur et du Directeur du CROUS, pour discuter sur les urgences à l’Université, afin de trouver des solutions dit avoir constaté « l’insouciance » des autorités face à leurs problèmes.
Compte tenu de la situation, la coordination a bloqué la route nationale et brûlé des pneus pour manifester leur colère. Ce qui est à l’origine du front violent avec les gendarmes. Pendant deux heures, la bataille a fait rage entre les gendarmes et les pensionnaires de l’UGB. Aux grenades lacrymogènes des forces de l’ordre, les étudiants répliquaient par des jets de pierres rendant la route nationale 2 impraticable. Comme jeudi dernier, les étudiants ont encore réitéré leurs revendications qui portent principalement sur le manque d’infrastructures capables de contenir les nouveaux bacheliers orientés à l’UGB.
Cependant la Coordination des Étudiants de Saint-Louis a demandé aux autorités l’allègement de la précarité de la situation actuelle, car d’après eux, à l’UGB, le quota de nouveaux bacheliers a été lourdement augmenté, sachant qu’il manque d’infrastructures capables de contenir ces derniers.
La coordination des étudiants de Saint-Louis menace de passer à la vitesse supérieure si ses revendications ne sont pas prises en compte dans les plus brefs délais.
MADA NDIAYE