Le delta d’Okavango est une vaste zone qui couvre la majeure partie de la Namibie et du Botswana, mais aussi de l’Angola, l’Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe.
Une nature presque vierge reconnue pour sa biodiversité. Sa faune par exemple est riche en espèces, dont celle en voie d’extinction. La région abrite notamment la plus vaste population d’éléphants d’Afrique entre autres. Mais la partie namibienne de cette merveille naturelle est en danger depuis le lancement dans la zone, des opérations de forage exploratoires par Reconnaissance Energy Africa, une société canadienne. Son permis l’autorise à exploiter environ 2, 5 millions d’hectares dans le nord du pays.
Selon la société, la zone pourrait contenir l’un des plus grands gisements de l’or noir au monde. C’est tout, sauf une bonne nouvelle pour les riverains qui redoutent une destruction de leurs moyens de subsistance. Mais se disent impuissants face à la puissante société. Pour les communautés, l’exploration du pétrole annonce une période d’incertitude concernant l’avenir de leur environnement. Mais elles ignorent encore ces effets. » On ne sait pas quels sont les effets de ce pétrole sur l’environnement. » , affirme un habitant de la région sous couvert d’anonymat.
L’écosystème de la région sera fortement touché par cette exploration. Au grand dam des écologistes.‘’ La faune et la flore seront fortement touchées et la beauté aussi, la nature pure qui sera endommagée d’une certaine manière« , explique Jofie Lamprecht, propriétaire d’un pavillon de Safari.
Le gouvernement namibien se trouve face à un dilemme : profiter de la manne financière que représente l’exploitation pétrolière ou privilégier la protection de l’un des écosystèmes les plus importants au monde. Il semble avoir penché pour la première option en accordant les permis de recherche à la compagnie canadienne en 2015.