L’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye préoccupé par la situation politique a interpellé les anciens présidents Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade pour qu’ils prennent la parole.
Pourquoi ? Parce que tout simplement un justiciable comme Ousmane Sonko a refusé de déférer à la justice pour une affaire de viol présumé dont il est accusé par une masseuse.
Abdoul Mbaye devrait plutôt être choqué par le discours du dimanche 22 janvier 2023 de Ousmane Sonko à Keur Massar, appelant publiquement, une nouvelle fois, à une insurrection. C’en est vraiment trop. La volonté de M. Sonko est clairement de mettre le pays à feu et en sang.
Il use et abuse du lexique de la mort, dans chacune de ses sorties. Comme s’il n’avait pas en mémoire les quatorze victimes de Mars 2021. Des pertes en vies humaines consécutives à son appel au «mortal combat» qu’il ne s’est pas gêné à réitérer ce dimanche encore à Keur Massar.
Au regard de tous ces faits, ci dessus mentionnés, il ressort nettement qu’Ousmane Sonko reste la plus grande menace contre la stabilité du Sénégal. Quand on défie la justice, les institutions, il n’y a pas plus grande menace pour le pays.
Arrêtons le « masla » et le « neup neuppeul » et dites la vérité au leader de Pastef. Depuis son irruption dans le champ politique, sa démarche a été de déconstruire, par tous les moyens, les fondamentaux de cette nation, à désacraliser les institutions de la République, à affaiblir l’armée, la police, la gendarmerie, à décrédibiliser la justice, le parlement, bref à désorganiser l’Etat central et à jeter l’opprobre sur toutes les organisations qui servent de piliers au pays.
Face à une telle entreprise de destruction massive, l’Etat doit se montrer fort et intransigeant, en étouffant dans l’œuf toutes les velléités de défiance. Car il n’est plus question de vivre des événements similaires à ceux de Mars 2021.