Les organisations de la société ont initié une randonnée pédestre ce dimanche 17 décembre 2023. Elles ont pris départ au centre de Bopp et cela pour informer et sensibiliser sur les difficultés persistantes dans l’octroi des visas au Sénégal.
Bon nombre de sénégalais qui veulent voyager, éprouvent de nos jours d’énormes difficultés à obtenir un visa. Ainsi, des organisations de la société civile sénégalaise pour une réforme sur les politiques de visas notamment le Réseau migration et développement (REMIDEV), la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), l’Association des journalistes en migration et sécurité (AJMS)…, ont organisé hier une randonnée pédestre pour demander que la réciprocité soit appliquée sur la demande de visa.
Une occasion pour Sengane Senghor et ses camarades d’interpeller l’Etat et toutes les représentations diplomatiques au Sénégal « Nous avons constaté que la problématique du visa est devenue encore plus difficile. Les procédures sont complexes et c’est cela qui explique peut-être de manière indirecte que nos enfants se noient dans la mer. Nous demandons d’abord, si les visas ne sont pas accordés que l’argent soit remboursé. Deuxième chose, nous demandons la réduction des délais de traitement des visas.
Dans le cas où certains États n’accepteraient pas de réformer leurs politiques ou même l’Union européenne, que nos États appliquent la réciprocité en matière de visa. La question des visas a soulevé aujourd’hui des questions de souveraineté. Le Sénégal est un État souverain et il n’est plus acceptable que l’on continue à dire que nous sommes les seuls à avoir besoin de l’Occident en général. Ils ont aussi besoin de nous et de la même manière que nous, nous devons obéir à certaines règles pour aller chez eux, ces autorités devront appliquer les mêmes règles qui nous sont appliquées », a lancé Sengane Senghor du Réseau migration et développement, membre des organisations de la société civile Sénégalaise pour une réforme sur les politiques de visas.
MADA NDIAYE