La gynécologue-obstétricienne Rose Wardini est empêtrée dans une opération immobilière ratée. Après avoir reçu en guise d’avance 325 millions de francs CFA de Jean-Marie Gaillaguet, un retraité habitant à Ngaparou, pour la cession de son appartement situé sur la Corniche-Ouest, elle dut rembourser le montant plus les intérêts. Les négociations entre les parties n’ayant pas abouti, elle a accepté verser en tout 341 millions 483 mille 332 francs CFA.
D’après Libération, qui révèle l’affaire, Rose Wardini a signé le 13 avril 2021, devant un notaire, une reconnaissance de dette où elle s’engage à rembourser la somme due avant le 31 décembre 2021 et suivant des modalités bien précisées. Le 5 octobre, son créancier lui envoie par voie d’huissier une lettre signifiée pour lui rappeler ses obligations, certainement non respectées. Cette lettre sera suivie, en janvier 2022, d’un commandant de payer pour non-respect de l’échéance (31 décembre 2021).
Le 17 août 2022, l’avocat de Jean-Marie Gaillaguet sollicite une hypothèque conservatoire judiciaire auprès du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. La requête est autorisée le 24. Elle porte sur l’immeuble de Rose Wardini objet du titre foncier TF 15455/Gr. En plus les 2, 5 et 6 septembre, le plaignant, via un huissier, a adressé à des banques où Rose Wardini détiendrait des comptes, un PV de saisie conservatoire.
Libération renseigne qu’à la suite de ces actions, Rose Wardini a déposé auprès du notaire une caution de 250 millions de francs CFA en vue de la levée des mesures conservatoires prises à son encontre. Elle propose par la même occasion de payer le reliquat (des plus de 341 millions qui sont dus) en trois tranches. Mais, selon le journal, son créancier a rejeté son offre.