L’ Arabie Saoudite a accordé, comme en 2023, un quota de 12 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2024, dont 11 000 seront convoyés par les voyagistes privés qui sont au nombre de 278, a annoncé mardi, le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Aboubacar Sarr.
Face à la presse, ce Mardi , M. Sarr a précisé que la période pour les préinscriptions est prévue du 13 décembre au 10 janvier. Aboubacar Sarr a notamment insisté sur la nécessité pour les futurs pèlerins de démarrer « à temps » les procédures, compte tenu des élections en février, mais aussi des dispositions prises par le royaume saoudien, faisant que « ceux qui paient en premier auront les places de leur choix, notamment pour les hébergements à l’étape de Mouna », où les pèlerins rencontrent chaque année d’énormes difficultés.
Pour le pèlerinage qui doit se tenir entre le 15 et le 16 juin 2024, en fonction du calendrier lunaire, Aboubacar Sarr a relevé comme innovation majeure, le fait que la compagnie Air Sénégal va transporter 50% des pèlerins, le reste devant revenir d’office à la compagnie saoudienne, Flynas. Les candidats au pèlerinage à La Mecque ont 02 mois pour s’inscrire. En effet, les inscriptions pour les pèlerins seront clôturées le 15 février 2023. Selon le Dr Aboubacar Sarr, qui dirige la DGP, le quota du Sénégal est fixé à 12 860 pèlerins. Face aux journalistes hier, mardi 12 décembre, le Dr Sarr tenait à partager, en présence de représentants de voyagistes, les modalités et les dispositions pour un bon déroulement du Hadj en 2024.
A l’en croire, la part réservée aux privés est de 11 000 pèlerins. Au nombre de 278, ces voyagistes privés sont répartis en 27 entités afin d’améliorer les conditions des pèlerins. Aussi, pour éviter les difficultés de la précédente édition, la délégation envisage un certain nombre de changements à certaines étapes. A ce titre, rappelle le Dr Sarr, «Mouna ne sera plus comme avant avec des tentes, les autorités du pays hôte sont en train de construire des bâtiments plus commodes et plus accueillants pour les pèlerins.
Pour ce qui est de la restauration notamment à Mouna et Arafat, les autorités saoudiennes ont accepté l’implication des cuisiniers professionnels sénégalais à la place d’autres nationalités pour mieux répondre aux exigences culinaires des Sénégalais ». Cette décision découle des concertations entre la partie sénégalaise et les autorités saoudiennes. De la même manière, une autre innovation de taille a été introduite en 2023. Il s’agit de l’instauration de la préinscription auprès des guichets de la BIS à partir du 13 décembre. Selon le délégué général, cette démarche permettra de prendre les devants afin de figurer parmi « les premiers arrivés et les mieux servis ».
Face à la presse, Aboubacar Sarr a également rappelé que les inscriptions pour le pèlerinage de 2024 vont démarrer le 15 janvier et se poursuivront jusqu’au 15 février, pour un package à partir de 4.000.200 de francs CFA. Toujours dans le lot des innovations, la DGP envisage, en collaboration avec le ministère de la Santé, la délocalisation de la visite médicale dans la région de Dakar. C’est dans cette dynamique d’atténuer les difficultés des pèlerins sénégalais en terre saoudienne que la Délégation générale se fixe comme objectif de réduire le séjour à 21 jours.