premiers barils de pétrole et de mètres cubes de gaz naturel sont attendus en 2023. En prévision des recettes que générera l’exploitation prochaine de ces gisements, l’Etat du Sénégal a organisé, ce mardi, une concertation autour du projet de loi y affairant. Des recettes prévisionnelles de 700 milliards de francs Cfa par an, pendant 30 ans, soit 21 000 milliards de francs Cfa, sont attendues par l’Etat du Sénégal.
Une manne qui, indique le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, sera répartie comme suit : «Un maximum de 90 % destiné au budget annuel, un minimum de 10 % destiné au fonds intergénérationnel.»
Par ailleurs, la part destinée au fonds de stabilisation sera établie par le Cos-Petrogaz.
«Ces revenus vont servir à des dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme générations futures. Dans un premier temps, ces investissements devront servir au renforcement et à la valorisation de notre capital humain, à la transformation structurelle de notre économie et, enfin, le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance», souligne Abdoulaye Daouda Diallo