Les travailleurs établis au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ne dorment plus. Ces derniers semblent avoir perdu le nord. A preuve, avec les manifestations qui sont survenues, ils redoutent d’être au chômage technique. Les syndicats alertent.
Des travailleurs restent inquiets quant à leur avenir au sein de l’Université Cheikh Anta Diop. Ces derniers sont entre le chômage technique et le risque de perdre leur emploi. Des conséquences énormes dans ce contexte de préparatifs de la tabaski. Les travailleurs ne sont pas épargnés. Selon Ibrahima Sarr, président de la Confédération des travailleurs démocratiques des syndicats libres du Sénégal, c’est l’emploi qui va en souffrir car on ne peut pas créer des emplois et tout détruire. «Des milliers de travailleurs dans les grands espaces vont en pâtir et ils sont dans le désarroi car l’impact est réel », a-t-il dit.
L’Union démocratique de travailleurs du Sénégal n’y va pas par quatre chemins. Selon Mor Diop, des travailleurs seront dans une situation de précarité et d’autres qui espéraient obtenir un nouvel emploi risquent de voir leur seul espoir fondre comme beurre au soleil. Pour la GTS, Mignane Thiaw, il faut trouver des solutions car pas de travail pas de salaire.
Le personnel administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar dénonce le pillage et selon le chargé de la communication, les voyous doivent être traqués. Le préjudice subi est lourd, ce sont plus de 200.000 dossiers incendiés. Pour Cheikh Samb, toute l’opinion sait que l’Ucad traverse des difficultés. «Que les autorités traquent et identifient les auteurs et les punir à la hauteur de leurs actes et que la sécurité soit renforcée », réclame l’intersyndical des travailleurs et du personnel administratif de l’Ucad.
MOMAR CISSE