Pour la libération de Pape Alé Niang : Reporter sans frontières et Amnesty sur la même longueur d’onde
Pour la libération de Pape Alé Niang : Reporter sans frontières et Amnesty sur la même longueur d’onde

Pour la libération de Pape Alé Niang : Reporter sans frontières et Amnesty sur la même longueur d’onde

Pape Alé Niang, journaliste d’investigation, a été cueilli par les forces de l’ordre. Et actuellement; il  est entre les mains de la Sûreté urbaine (SU). Reporter sans frontières réclame sa libération, Amnesty dénonce la mesure et invite les autorités à changer de fusil d’épaule.

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L’arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang intéresse les acteurs de la presse et les organisations de défense des journalistes. Les réactions fusent de partout. Reporter sans frontières exige sa libération. Il y a quelques années, Macky Sall avait déclaré sur un plateau Télé que « tant qu’il restera Président, aucun journaliste ne sera emprisonné pour délit de presse. » Avec l’arrestation de Pape Alé Niang, il semble avoir ravalé ses propos. Selon Sadibou Marone, représentant de Reporter sans frontières (RSF), les journalistes doivent être protégés dans le cadre de leur travail, mais note que « l’arrestation de Pape Alé Niang est assez inquiétante pour le journalisme dans ce pays et l’est aussi pour la démocratie sénégalaise. La liberté de la presse est non-négociable pour les journalistes. »

A l’en croire, son travail ne doit pas le mener en prison. De son côté, le Directeur exécutif d’Amnesty international estime que les libertés individuelles sont menacées dans ce pays. Il déplore l’arrestation aussi des gardes d’Ousmane Sonko et de Pape Alé Niang. « Il est temps que notre pays se réajuste. Les libertés sont menacées », indique Seydi Gassama. « Il y a de véritables menaces sur les libertés de la presse avec Pape Alé Niang. Le rôle du journaliste d’investigation c’est d’enquêter et d’exposer les actes de mal gouvernance et de gestion. Il appartient à la justice de vérifier ces choses-là.

Sinon, les citoyens seront muselés et il faut que l’Etat comprenne que ces accusations ne portent pas sur tous les corps de la gendarmerie », dira Seydi Gassama. Il indique que c’est sur le corps de la magistrature et « ce sont des accusations graves qui doivent pousser la justice à apporter des éclaircissements suite à l’enquête menée par le journaliste. Il faut une enquête parlementaire aussi. » En tout état de cause, les indignations se multiplient avec l’arrestation de Pape Alé Niang.

 

MOMAR CISSE

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