Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a organisé ce lundi un atelier d’échanges avec les professionnels de la communication de la zone Centre, dans le cadre d’un renforcement de capacités en vue de la Présidentielle de 2024.
Le CNRA avait convié, ce lundi, les acteurs de la presse des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, à un atelier d’échanges pour une bonne couverture des élections présidentielles prochaines. Cette rencontre de zone centre, 4e étape de cette tournée nationale, a pour objectif de partager et d’échanger avec les professionnels des médias, d’informer et de sensibiliser pour une bonne couverture du scrutin. L’atelier s’est tenu sous la présidence du président du CNRA, Babacar Diagne, ses collaborateurs et de l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives Safiatou Joséphine Dieng.
Cette dernière est revenue sur le rôle capital que doivent jouer les professionnels des médias pour un bon déroulement du processus électoral. Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) a lui flétri les discours haineux en période électorale. « Ce n’est plus un secret pour personne, nous sommes confrontés à la prolifération des discours haineux dans l’espace public. Un phénomène néfaste renforcé par les réseaux sociaux qui sont devenus un réceptacle d’insultes et de propos malveillants, et parfois en totale opposition avec nos valeurs », a-t-il fustigé.
De son point de vue, « nous ne devons pas accepter que cette libération de l’audiovisuel modifie notre façon de travailler et notre perception des faits, car les faits demeurent toujours sacrés et le commentaire est libre », a rappelé M. Ndiaye. Avant d’inviter tous ses confrères journalistes à s’inscrire afin d’avoir une carte nationale de la presse.
L’ancien directeur général de la RTS, Babacar Diagne, en sa qualité de président du CNRA , a invité les journalistes à travailler sur une pacification définitive des relations entre les forces de défense et de sécurité et la corporation, car, selon lui, « l’identification des journalistes était une question cruciale, c’est pourquoi nous avons donné à la convention 1 000 gilets » . Il a, par ailleurs, salué le travail fait en amont par des institutions telles que le Cored, dans le cadre de l’établissement de la carte nationale de presse, une étape essentielle de l’identification en amont des journalistes.
À noter qu’après la région Centre, le CNRA et la CJRS feront le même travail à Tambacounda, Kédougou et Ziguinchor .