Les langues se délient. Au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’aucuns semblent être pressés de connaitre le candidat qui va hériter de leurs voix. Dès lors, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly ancien Président du groupe parlementaire Liberté Démocratie du Pds a rejoint Diomaye. Karim qui s’est fendu d’un poste reconnait avoir longuement discuté avec Khalifa Sall. Le collectif des anciens de l’Ujtl s’est rangé derrière Idy.
Le Pds avait déclaré que le parti va se prononcer au plus tard ce mercredi. Mais d’ici à cette date, des militants, par anticipation ont commencé à s’éparpiller dans des coalitions en guise de soutien à un candidat.
L’invalidation de la candidature de Karim Wade en est la cause. Bien que Maguette Sy le chargé des élections dans les colonnes du journal Rewmi du mardi laissait entendre que « le parti dont le Sg Me Wade avait le dernier mot. » . Mais en attendant, le leader du Parti des démocrates sénégalais libéral (PDSL) dit suivre la logique de son engagement. « Il est le choix des jeunes qui constituent la majeure partie de ce peuple pour qui nous nous battons depuis que nous sommes entrés en politique», a-t-il justifié.
Cheikh Mbacké Bara Dolly voit en Bassirou Diomaye Faye «l’homme idéal pour porter les espoirs de la jeunesse et apporter le changement». Proche du PDS, Cheikh Mbacké Bara Dolly a demandé à ceux du Pds de se joindre à la coalition Diomaye. «Le PDS appartient à l’opposition, donc logiquement, il doit soutenir ouvertement et sans réserve Bassirou Diomaye Faye puisqu’il n’a pas de candidat», a indiqué le député.
Autre faux bond, celui du collectif des anciens de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl). Dans un communiqué, ces derniers il existe la nécessité pour les libéraux de conserver le pouvoir « pour assurer la paix, la stabilité et le développement. » « Les candidatures libéraux sont le meilleur choix pour un Sénégal de paix. Nous avons choisi Idrissa Seck de par son expérience et son appartenance à la famille libérale », argué ledit collectif.
Au sein de la formation politique de Me Wade, des militants commencent à grincer des dents, soutenant que « le parti doit être en mesure de définir une bonne fois pour toute, une démarche à suivre. » Karim de son côté lui tente de calmer les ardeurs des uns et des autres. A travers un post il souligne qu’il existe bien des intox et de la manipulation mais rassure qu’aucune position n’est encore définie. Mais tout porte à croire qu’il éventuel soutien à Khalifa ne serait pas une surprise.
MOMAR CISSE