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Education: SAES décrète un mot d'ordre de 48 heures; l’école sénégalaise renoue avec la grève
Education: SAES décrète un mot d'ordre de 48 heures; l’école sénégalaise renoue avec la grève

Réouverture de l’Ucad : Le Saes en grève

Les étudiants ne sont pas seuls dans la lutte pour la réouverture de l’Ucad. Le Saes, qui a toujours dénoncé cette mesure, a décidé d’aller en grève les 6 et 7 novembre. Les syndicalistes du supérieur rejettent le «fallacieux alibi» de la rénovation des infrastructures sociales auquel les autorités s’agrippent.

Le Syndicat autonome de l’en­seignement supérieur (Saes), qui réclame la réouverture immédiate de toutes les universités, a décidé de mener des actions pour se faire entendre. Les syndicalistes du supérieur vont décréter «un mot d’ordre de grève de 48h, les lundi 6 et mardi 7 novembre 2023, avec cessation des activités pédagogiques (cours, soutenances, délibérations, y compris pour les formations payantes), et l’arrêt de toute participation à des activités administratives et réunions».

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Dans un communiqué, le Bureau national du Saes demande également à ses «militants l’arrêt immédiat des cours dispensés en ligne dans toutes les universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel et fermées pour des motifs politiques». Dans la même veine, le syndicat «demande aux militants de regagner les universités et de signer les pétitions pour la convocation des assemblées de faculté afin d’exiger la réouverture sans délai et la sécurisation des universités». Dans leur document, les membres de ladite organisation expliquent les raisons de cette radicalisation. Ils soulignent que «malgré sa bonne volonté d’œuvrer à la pacification de l’espace universitaire», le Saes «constate avec regret le dilatoire orchestré sous prétexte que les œuvres sociales, pourtant au service du pédagogique, ne seraient pas prêtes».

Dans son communiqué, le Saes «rejette énergiquement le fallacieux alibi de la rénovation des infrastructures sociales, auquel les autorités, qui n’ont pas voulu se préparer à la reprise programmée des cours en présentiel, s’agrippent pour annihiler les nombreux efforts consentis par les enseignants-chercheurs pour le retour à une année académique normale, fragilisée par les fermetures quasi spontanées au gré du social tant évoqué et du calendrier électoral». Outre la question de la «fermeture de la quasi-totalité des universités sénégalaises», les syndicalistes fustigent le «non-respect du protocole d’accord Saes-gouvernement du 6 janvier 2023 et en particulier la question concernant les veuves et veufs du Personnel d’enseignement et de recherche (Per)». Et également «le mépris, le dilatoire, ainsi que l’indifférence totale du ministre de l’Ensei­gnement supérieur, de la re­cherche et de l’innovation, de même que l’arrogance notoire de certains recteurs face à la situation chaotique des universités».

Les universités, notamment l’Ucad, font face à une crise depuis le mois de juin suite aux saccages de plusieurs infrastructures. Les autorités, qui soutiennent que le campus social n’est pas encore aux normes, n’ont pas décidé de sa réouverture alors que le campus pédagogique devrait rouvrir au mois de novembre. Une situation jugée inacceptable par les étudiants qui veulent la réouverture totale de l’université. Ils ont même décrété le mot d’ordre «Pas d’enseignement sur le territoire sénégalais».

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