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UCAD: Nouveau mot d’ordre de grève des travailleurs
UCAD: Nouveau mot d’ordre de grève des travailleurs

Réouverture de l’UCAD: Le Saes scande « la reprise immédiate » des cours 

« Vive l’université sénégalaise », « On veut enseigner » ou encore « la pédagogie aux professeurs » et « la politique aux politiciens » Autant de slogans scandés par les enseignants du supérieurs regroupés autour du Saes. Ces derniers, comme promis, ont battu le macadam pour réclamer la reprise des cours. L’Ong Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) s’est solidarisée au Saes. 

Tous exigent la reprise immédiate des cours. Lors d’une marche, de la bibliothèque universitaire jusqu’au Rectorat avec une forte mobilisation des enseignants qui ont scandé des slogans hostiles aux cours en ligne. Selon  les membres Saes, au niveau de la Faculté des Sciences, les cours sont menacés au plan pédagogique. «Ces pseudo cours en ligne tuent le modèle pédagogique et les TD (Travaux dirigés) ne peuvent pas se faire à distance. Qui peut nous dire qu’on peut disséquer une grenouille à distance ? C’est détruire la faculté des sciences et le modèle pédagogique», selon des professeurs. Même son de cloche pour la faculté de Médecine ou des professeurs ont dénoncé les cours en ligne. «Nous sommes disposés à ouvrir et à reprendre les cours.

Les amphis sont prêts et on ne peut pas faire de TP à distance, ni d’activités cliniques car il n’existe pas de matériels et c’est pourquoi on veut la reprise immédiate des cours », ajoutent des professeurs du Saes. Des professeurs n’ont pas manqué de dénoncer la fermeture de la Faculté des sciences, juridiques et politique.  « Je pense qu’on est l’une des facultés les plus touchées. Nous avons 14 mille étudiants inscrits dans cette faculté et depuis le 1ier juin, pas de cours et les enseignements en ligne ne peuvent pas prospérer. Il faut des cours en présentiel. La faculté des lettres a beaucoup d’étudiants et plus de 37 mille étudiants pour 230 enseignants-chercheurs », ont renchérit les syndicalistes.

David Célestin Diatta a fait savoir que le Saes dégage toute responsabilité concernant l’année académique. « Toutes les universités sont réunies pour demander la sauvegarde face au risque de son démantèlement car ce sont des décisions politiques et incongrues qui plongent l’Ucad dans cette situation. Il faut une réouverture de l’Ucad et sa sécurisation pour que l’année 2022-2023 se termine ». Selon lui, le Sénégal accuse une année de retard et donne en exemple les pays qui sont en guerre mais les universités fonctionnent. « L’état doit payer les restaurateurs et que les choses marchent. L’état est responsable car demain, s’il y a des difficultés, on ne dira pas que le Saes n’avait pas alerté », fait-il savoir. Et d’ajouter que « le ministre de l’Enseignement supérieur torpille cette démarche ».

L’Ong ADHA s’associe au Saes

La fermeture des universités publiques préoccupe également l’Ong Action pour les droits humains et l’amitié (ADHA) qui  exprimé sa «profonde indignation, sa vive préoccupation». Dans un communiqué, ladite Ong recommande aux ministères compétents de veiller aux engagements, de mettre en place toutes les conditions permettant de respecter le calendrier universitaire afin que les universités publiques retrouvent leur lustre d’antan.

Le Saes exige l’arrêt définitif des cours en ligne arguant que « cela ne remplissant pas les conditions essentielles et qui a fini par décréter une journée « université morte » hier pour exiger la réouverture des universités publiques du Sénégal. » Une action à laquelle s’est associée  Action pour les Droits Humains et l’Amitié qui rappelle que l’enseignant supérieur est un Droit et demande au Conseil Supérieur de l’Enseignement public de prendre ses responsabilités en vue de la reprise des enseignements en présentiel.

Dans un communiqué rendu public hier l’Ong ADHA  a rappelé à l’État, son rôle de garantir l’éducation à tous. En effet, « le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avait pris la décision de fermer toutes les universités publiques du Sénégal qui devaient ouvrir en octobre 2023, suite aux incidents survenus au mois de juin touchant la plus grande université de notre cher pays (UCAD) », a-t-elle rappelé. Cet état de fait reste « préoccupant », selon l’Ong qui parle de « manque de volonté et de considération empêchant à tous les étudiants des universités publiques de terminer correctement l’année académique 2022/2023 ». « En effet, il semblerait qu’il y ait une volonté de sacrifier toute une génération. Cette fermeture durable encourage la fuite de cerveaux des devenirs de notre pays à travers l’immigration irrégulière », dit-elle. 


MOMAR CISSE

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