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Après plusieurs retours de parquet, 04 responsables de Pastef à Touba et de Frapp ont été envoyés en prison, hier. Me Cheikh Khoureysi Ba parle de « Crépuscule de libertés« .
Bada Ndiaye, président de la commission d’organisation de pastef Touba, et Mame Dame Lo coordonnateur des jeunes de pastef Touba ont été placés sous mandat de dépôt depuis hier. Arrêtés par la division des investigations criminelles (Dic) à Touba et transférés à Dakar, ils sont visés pour appel à l’insurrection et participation à un mouvement insurrectionnel.
C’est le même scenario pour Amadou Sow coordonnateur de Frapp Ucad et Amadou Oury Barry coordonnateur de Frapp Koumpentoum/Koungheul qui ont passé , ce mardi leur première nuit à la prison de Cap manuel. Plutôt, ils sont été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, tentative d’incendie volontaire tentative de troubles à l’ordre public.
Le mouvement Frapp qui a confirmé leur emprisonnement, dénonce une » liquidation » du mouvement dont le leader Guy Marius Sagna est écroué pour association de malfaiteurs, provocation aux crimes et délits mais aussi d’organisation d’un mouvement insurrectionnel. Par ailleurs Assane Diouf et Clédor ont été placés en détention dans le cadre de la même procédure faisant suite à une enquête de la Division des investigations criminelles.
Pour rappel, Ousmane Wade, Amadou Sow, Amadou Oury Barry et quatre autres étudiants avaient été interpellés par la sécurité du centres des œuvres universitaires de Dakar (Coud) puis remis au commissariat de Point E qui chapeaute la zone. La sécurité du Coud affirmait avoir saisi sur eux une bouteille d’essence ainsi que divers objets laissant présager qu’ils s’apprêtaient à passer à l’action. Toutes ces personnes interpellées avaient été déférées au parquet mais en demandant l’ouverture d’une information , le parquet avait abandonné les poursuites contre tous les mis en cause à l’exception de deux responsables. Une situation qui a pousse Me Cheikh Khoureysi en charge des quatre mis en cause de parler de « Crépuscules de libertés »
