«Actuellement, nous sommes dans un combat de maintien de la démocratie. L’enseignement et les institutions sont le symbole de la république. Le bilan matériel reste très lourd. Il y a eu des écoles qui ont été complètement saccagées.
Des établissements ont été vandalisés alors qu’il n’y avait pas de manifestations. Notamment en Casamance, à Kafrine sans aucune excuse une personne est allée brûler une salle de classe pour y inscrire des slogans politiques. Je ne veux pas citer des noms pour éviter la stigmatisation», telle est la réaction du ministre de l’Education nationale suite aux manifestations qui ont impacté le système éducatif.
Face à cette situation, Cheikh Oumar Anne point un doigt accusateur sur une partie de l’opposition. «Des enseignants du parti Pastef, sont aussi instrumentalisés pour bloquer le déroulement de cette année.
À l’université Cheikh Anta Diop, un acte de vandalisme sans précédent a été noté lors des dernières manifestations. Les étudiants ont toujours manifesté mais jamais ils n’ont pensé à brûler des amphithéâtres. Pure, ces gens qui l’ont fait s’en réjouissent avec des slogans politiques.
L’école subit des attaques d’un parti politique. Ce ne sont pas juste ces slogans politiques. Il y a des faits. Des gens armés, d’autres qui vandalisent sans excuses. C’est abusé», regrette le ministre. A en croire le maire de Ndioum, «les dates des examens sont maintenues. On va évaluer. Mais je rassure la population sénégalaise que l’année scolaire sera sauvée».