Sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique: Les acteurs misent sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans la pêche
Sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique: Les acteurs misent sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans la pêche

Sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique: Les acteurs misent sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans la pêche

Dans le cadre du projet FIRST dont l’objectif est d’améliorer la contribution du secteur de la pêche et de l’aquaculture à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest, se tient à Dakar une réunion des États membres de la CEDEAO. Ces acteurs misent sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans la pêche et l’aquaculture.

Pour améliorer la contribution du secteur de la pêche et de l’aquaculture à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la lutte contre la pauvreté des populations vulnérables, les femmes et les jeunes jouent un  rôle actif clé dans l’entrepreneuriat. Fort de ce constat, le projet First mise sur cette couche vulnérable de la population pour le développement de la pêche. Les États membres de la CEDEAO et la Mauritanie ont tenu en ce sens, une réunion à Dakar.

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Selon le représentant du commissaire chargé du Département de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources Naturelles de la CEDEAO, Papa Gora Ndiaye, 30% des jeunes de moins de 30 ans représentent plus de 60% de la population régionale. « Plusieurs auteurs s’accordent à dire qu’un travailleur sur deux est une femme. De même, des études montrent que sur les 120 millions de personnes qui dépendent des pêches de capture dans le monde, 116 millions travaillent dans les pays en développement. Parmi elles, plus de 90 % pratiquent la pêche à petite échelle, où les femmes représentent près de 50 % de la main-d’œuvre », dit-il.

De son avis, cette activité cadre parfaitement avec la mission de la DADR-CEDEAO « contribuer de manière durable à la satisfaction des besoins alimentaires de la population ouest africaine, au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté dans les États membres, ainsi que des inégalités entre les territoires, zones et pays » ce, conformément à l’article 25 du traité révisé de la CEDEAO relatif au Développement Agricole et à la Sécurité Alimentaire.

Pour le directeur de la pêche continentale, représentant le ministre de la pêche et de l’économie maritime, Diène Ndiaye, la pêche est une activité importante dans l’économie du pays. « Elle est marquée par une situation drastique sur les impacts sur les changements climatiques, les ressources et la recherche active même s’il une meilleure structuration du secteur. L’Etat est conscient du rôle qu’il peut jouer dans la création d’emplois et de recherche car  c’est l’un des piliers de l’économie », fait-il savoir.

A l’en croire, il y a plusieurs contraintes liées au développement du secteur. « Les politiques sont centrées sur les hommes c’est pourquoi les jeunes et les femmes sont au cœur des préoccupations du secteur. Il y a la pêche industrielle et celle  artisanale qui concentre plus de femmes et de jeunes », indique-t-il. Il estime que ce programme First permettra d’orienter davantage les politiques nationales. « Les femmes sont dans tous les secteurs de la pêche, du mareyage, de l’embarcation, de  la transformation mais également à la commercialisation », laisse-t-il entendre.

 NGOYA NDIAYE  

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