Face à la presse ce vendredi 17 février, Mame Mbaye Niang, est revenu sur l’affaire des 29 milliards du Prodac qui a valu une plainte au leader de Pastef. L’ancien ministre de la Jeunesse n’a pas été inquiété par une plainte de sa part, donne ses raisons surtout lorsqu’il a été interpellé sur le livre de Birahim Seck qui, contrairement à Sonko.
Mame Mbaye Niang, face à la presse ce vendredi 17 février, est revenu sur l’affaire des 29 milliards du Prodac qui a valu une plainte au leader de Pastef. L’ancien ministre de la Jeunesse, interpellé sur le livre de Birahim Seck. Un livre de Birahim Seck qui revient sur le dossier du Prodac et qui évoque 36 milliards, au lieu de 29. Et pourtant, le coordonnateur du Forum civil n’a pas été inquiété par une plainte de l’actuel ministre du Tourisme. Pourquoi ? Mame Mbaye Niang a fait part du motif.
« Je n’ai jamais lu le livre de Birahim Seck. Et lorsqu’on m’a fait part de sa sortie, j’ai demandé à deux de mes proches de le lire. Par la suite, ils m’ont dit que dans ce livre, Birahim Seck n’a jamais dit qu’il existe un rapport qui m’aurait épinglé. Il a critiqué le contenu du programme, la réalisation et le marché. Et de ce qu’on m’a dit, il n’a jamais affirmé qu’un Mame Mbaye Niang a été épinglé par un rapport« , précise-t-il.
En poursuivant, il explique que Birahim Seck a écrit : ‘M. le Ministre, votre lettre de 4 lignes a enclenché le carnage financier de 36 milliards’… Et je dois la vérité aux gens. Je reconnais que la lettre dont il (Ndlr : Birahim Seck) parle existe bel et bien. C’est la notification du marché… A y voir plus clair, moi, je ne suis pas Dg du Prodac, ni le coordonnateur, je n’ai jamais travaillé au Prodac. Le Prodac a été inscrit au ministère de la Jeunesse comme entité selon laquelle le ministère de la Jeunesse est en charge de la tutelle technique… Parce que c’est un programme du chef de l’Etat qui vise à faire travailler les jeunes. Et c’est le président de la République qui, par décret, a nommé un coordonnateur qui, en même temps, est administrateur de crédit et ordonnateur de dépenses. Le directeur est responsable. Il y’en a qui disent même que Birahim a dénoncé une faute de gestion. Mais si faute de gestion il y a, c’est à celui qui gère qu’on devrait l’imputer… »
Il donne ainsi l’exemple du Rapport de la Cour des comptes qui, selon lui, n’a cité aucun ministre. Non sans préciser que seul Moustapha Diop a été cité et que ce Moustapha Diop n’est pas le ministre qu’on connaît.