Le musicien et rappeur Didier Awadi, qui se produisait souvent dans les instituts français d’Afrique, a été interdit dans ces lieux. Il a expliqué les raisons dans son entretien, hier lundi, dans Rfm matin. Il se dit accusé de d’avoir des sentiments anti-français.
La situation socio-politique que traverse aujourd’hui le pays, tourne autour de la personne de Ousmane Sonko. C’est du moins l’avis du rappeur Dj Awadi, qui pense que le leader du parti Pastef est incontournable dans la recherche de la paix dans le pays.
En revanche, il déclare qu’il continuera son travail et qu’il a déjà prévu de se produire à Paris en septembre. Il souligne que les instituts français n’ont aucun contrôle sur sa vie et qu’il vit très bien sans eux. Il rejette fermement les accusations portées à son encontre et tient à démentir tout ce qu’ils essaient de lui imposer, car cela va à l’encontre de sa véritable nature.
«Si on est dans une dynamique de paix, jusqu’ à régler les deux «K», Khalifa Sall et Karim Wade, on est en mesure, dans le même ordre d’idées, de cogiter sur le cas du leader du parti Pastef. Qu’on le veuille ou pas, Ousmane Sonko fait partie du problème, donc il fait partie de la solution, que l’on discute de son cas», a déclaré le lauréat du prix Rfi 2003.
Pour Awadi, le leader du parti Pastef, qui cristallise les passions, ne peut pas être écarté de la crise politique actuelle dans le pays. «Sonko fait partie du problème, il fait partie de la solution», a martelé Didier Awadi.
Cependant, le rappeur n’a pas manqué de déplorer les nombreuses pertes en vies humaines. «Des personnes, des anonymes qui meurent pour la démocratie sans Justice», a-t-il dit. Avant de réclamer «que justice soit faite». A son avis, il n’y avait pas un cadre de confiance pour que Ousmane Sonko puisse participer au dialogue national.