Le Sénégal est au-devant de la scène internationale avec ces images de manifestations violentes ayant causé 16 morts. Pour « éviter le chaos », nombreux ont été les organisations de la société civile a s’indigner tout en invitant Sonko et Macky au dialogue « franc. »
La situation qui prévaut au Sénégal ne laisse pas indifférents des acteurs de la société civile. C’est le cas pour a Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) qui invite les différentes parties à dialoguer et à trouver des sorties de crise : pouvoir comme opposition. Cela, fait suite aux manifestations qui émaillé le pays il y a quelques jours. Dans une note parvenue à la rédaction, les membres de cette instance qui regroupe 20 organisations de la société civile et regroupant Boubacar Ba du Forum du justiciable, de Moundiaye Cissé de l’ONG 3D, Ababacar Fall du Gradec le Pr Babacar Guèye du COSCE, de Sadikh Niass de la Raddho entre autres membres ont laissé entendre que « pour une sortie de crise immédiate, il faut un dialogue direct entre les deux principaux protagonistes dont Macky et Sonko. « A la suite des violences politiques à l’origine de la mort de 16 personnes, nous appelons le chef de l’Etat et le leader de l’opposition à entretenir un dialogue direct en vue d’une sortie de crise au Sénégal.
Le professeur Babacar Guèye, Sadikh Niass et les autres leaders de la société civile ont invité les acteurs de l’opposition comme du pouvoir à privilégier un dialogue franc et sincère pour trouver des consensus forts, permettant de surmonter les épreuves que traverse notre pays.
SOS/Paix s’engage à rencontrer les leaders politiques concernés, dans les plus brefs délais, pour faciliter une sortie de crise définitive mais invite l’état à tout mettre en œuvre pour restaurer l’ordre et la sécurité des personnes et des biens, dans le strict respect des droits de l’homme. « Nous saluons l’effort de retenue et de patience des forces de défense et de sécurité, malgré les incidents déplorables. SOS/Paix propose aux pouvoirs publics la réduction de la population carcérale en libérant les détenus de délit mineur ou d’opinion. Nous invitons les autorités sénégalaises à rétablir le réseau Internet, qui fait l’objet de restrictions en raison des messages de « haine » qu’il permet de véhiculer, selon le gouvernement », ont-ils demandé.
Pour ces derniers, le Sénégal, est dans une instabilité politique, sociale et économique permanente. A preuve, les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont occasionné d’importants dégâts matériels et des morts. « Tout cela menace gravement les fondements de la démocratie et de la République et remettent en cause la paix et la stabilité de notre pays, se sont indignés organisations de la société civile qui appellent les acteurs au calme et à la sérénité, pour un retour rapide de la paix et de la stabilité.
Ils souhaitent que les acteurs politiques de tous bords fassent preuve de plus de retenue en prenant des mesures de décrispation et en appelant les manifestants à s’abstenir de tout acte de violence.
MOMAR CISSE