Le syndicat Unique des travailleurs de l’électricité, (Sutelec), a tenu ce weekend son 9e congrès ordinaire. Un moment d’introspection et de communion autour du thème : «un mouvement syndical uni face aux enjeux et défis du secteur de l’énergie».
Les agents de l’électricité se sont réunis ce weekend autour d’un congrès pour renouveler les instances délibératives conformément aux textes du Sutelec. Un moment pour élaborer une nouvelle plateforme revendicative tout en déclinant une feuille de route pour consolider les acquis mais aussi aller à la conquête de nouveaux avantages pour répondre aux aspirations et préoccupations des travailleurs.
Abib Aidara reconduit à la tête du Sutelec
Selon le secrétaire général, Abib Aidara qui a été reconduit à la tête du Sutelec, ils revendiquent la préservation des emplois. En ce qui concerne le contexte national et international, il avance que le monde actuel est secoué par une nouvelle vision considérée comme la troisième révolution industrielle qui a pour nom le numérique, la robotique et l’intelligence artificielle. Ce triptyque, tant chanté par le monde occidental et les chantres du capitalisme a entraîné, selon lui, une mondialisation poussant les décideurs à adopter des modes de gouvernance pour les entreprises qui profitent plus aux bailleurs et Institutions financières qu’aux travailleurs et populations. Selon toujours notre interlocuteur, les répercussions de la guerre se font sentir sur la hausse des prix des matières premières telles que les denrées alimentaires et l’énergie.
Le danger réside surtout dans la perte de confiance des entreprises et l’incertitude accrue des investisseurs qui pèseront sur le prix des actifs avec comme conséquences : le resserrement des conditions financières et éventuellement des sorties de capitaux des marchés émergents. A cet effet, nous cherchons à ce que l’État du Sénégal puisse prendre des mesures afin de maintenir les tarifs d’électricité au bénéfice des populations. Par ailleurs, les décideurs Africains doivent revoir les modes de gestion qui ne profitent pas aux travailleurs et populations et font souvent les frais des crises orchestrées par la stupidité humaine.
ASTOU MALL