Après les accusations portées à son encontre par Me Moussa Diop, Aly Ngouille a décidé de saisir la justice. En effet, Aly Ngouille Ndiaye a porté plainte contre Me Moussa Diop via son mandataire et avocat Me Daouda Ka. Également, le procureur de la République s’est auto saisi de l’affaire pour faire toute la lumière sur ces révélations. L’affaire serait pilotée par la sûreté urbaine de Dakar.
Me Moussa Diop ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk n’a pas mis de gants pour accuser Aly Ngouille Ndiaye ancien ministre des Énergies et de Mines, Macky Sall et Jean Claude Mimran pour l’exploitation de mine de diamants. Candidat à la présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye s’est fendu d’un communiqué pour se laver à grande eau et de répliquer à son tour pour parler de «légèreté» et de « d’ignorance ».
Une affaire qui risque de faire grand bruit du fait que la sûreté urbaine l’a déjà convoqué hier. Mais à la lumière de toutes ces accusations, la question qui sied est la suivante : « pourquoi la porter à de pareils moments » ? Eh bien Mamadou Sy Albert analyste et Chroniqueur a tenté de donner une réponse. Interpellé sur cet état de fait, ce dernier estime que « c’est la période propice aux accusations entre candidats à la présidentielle. »
A l’en croire, les candidats se jettent des accusations. « Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Ba etc. mais il faut le dire, que chaque camp lance des piques pour essayer de ternir l’image du candidat et c’est ça l’objectif. Car si on ternit l’image de quelqu’un on donne des appréciations négatives car ce sont les électeurs qui ne risquent pas de voter surtout que si cela a créé le doute et la suspicion mais aussi de sanctionner la personne accusée », fait-il savoir. Dans le même ordre d’idées, Mamadou Sy Albert est d’avis que « certains accusateurs cherchent aussi à créer cette sympathie. »
Pour Elimane Haby Kane, de Legs Africa invite les autorités à la transparence. « Il a cité des noms, brandi des documents. Donc c’est une affaire qu’il faut éclaircir », fait-il savoir. Selon Elimane Kane, si ces propos sont avérés, il va falloir revoir deux choses : il s’agit de la gouvernance dans le secteur et le conflit d’intérêt. Le Président de Legs Africa estime que « le peuple ne doit pas être frustré car l’article 25 de la Constitution stipule que les « ressources appartiennent aux peuples. » « Il faut que le procureur s’auto saisisse et faire la lumière sur cette question. On ne doit pas jouer avec les ressources du pays. Les bénéficiaires effectifs aussi sont là. Il est évident que tout ce qui se fait, rend compte et que personne ne peut bénéficier de ces ressources sans respecter la loi », a ajouté Elimane Kane. Une affaire qui est déjà sur la table du procureur qui va tenter d’apporter la lumière.
MOMAR CISSE