Application de la recherche: Le plan stratégique de développement 2026-2030 dévoilé   

Le plan stratégique de développement 2026-2030 a été présenté au cours d’un atelier de partage. Selon le directeur général de l’ANRSA, Lamine Sané, leur structure met à contribution son étude sur la cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal pour une rapide finalisation de la Cartographie et son plan stratégique de développement pour une optimisation de la coordination de recherche scientifique appliquée et un financement endogène. « Ce Plan stratégique que nous consolidons aujourd’hui n’est pas un simple document. C’est une feuille de route audacieuse pour les cinq prochaines années, conçue pour répondre aux défis présents et futurs. Ce plan est aligné à la Lettre de Politique Sectorielle du MESRI et est en parfaite cohérence avec la SND 25/29″, dit-il. Et de poursuivre: » Le PSD 2026-2030 de l’ANRSA est articulé autour de 3 enjeux, 11 orientations stratégiques, 25 objectifs stratégiques et 50 objectifs opérationnels ». De son avis, ce plan ne sera vivant et ne pourrait être déroulé que par l’adhésion des acteurs de l’écosystème de la recherche et de l’Innovation. Il invite les tutelles technique et financière, pour sa validation rapide et la signature du contrat de performance associé, aux universités, pour une collaboration renforcée et dynamique, aux entreprises, pour oser investir dans l’innovation disruptive, même à risque, aux partenaires techniques et financiers, pour davantage accompagner les projets de recherche endogènes et aux communautés, pour s’approprier les solutions scientifiques et en être les ambassadeurs.

Pour le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Abdourahmane  Diouf, cet atelier marque une étape importante dans la nouvelle ère insufflée à l’Agence pour permettre à la recherche et à l’exploitation de ses résultats de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs de l’Etat en matière de développement socio-économique et environnemental. « L’Enseignement supérieur occupe une place prépondérante dans notre architecture ministérielle. En l’état, cela a empêché la pleine croissance du nexus recherche/innovation », dit-il. Et de renchérir : » Jai eu la ferme résolution de lancer des mesures et initiatives ambitieuses afin de raviver nos découvertes et inventions, de vivifier nos talents, de visibiliser nos productions scientifiques et technologiques. Pour preuve, pour la première fois de son histoire, le Sénégal a été présent, du 9 au 13 avril 2025, au Salon international des inventions de Genève, sui generis, lors de sa cinquantième édition, et, qui plus est, en battant Pavillon Sénégal. Au terme des évaluations, 10 parmi nos 12 inventeurs ont été primés. Le Sénégal revient de Genève avec 5 médailles d’or, dont 4 avec les Félicitations du jury, 1 médaille d’argent et 4 médailles de bronze ». Il fait noter que ces inventeurs sénégalais étaient déjà là. Mais il a fallu, pour le MESRI, d’organiser l’ordre et le cadre de la pleine expression des découvertes scientifiques et technologiques. « Dans un futur proche, l’organisation d’un grand Salon de la Recherche et de l’Innovation, permettra de donner un nouvel élan et d’inscrire, dans l’Agenda, une activité phare pour le capital humain et l’économie compétitive », soutient-il. Il indique que l’atelier de partage du PSD avec les principaux acteurs de la recherche et de l’Innovation, permettra sans nul doute de l’améliorer et le consolider au vu des attentes respectives, du rõle important de l’Agence dans la valorisation des résultats de la recherche et à l’accompagnement dans le processus de transfert de technologies et des innovations technologiques.