Il s’agit du leader de Bokk Gis Gis, Pape Diop, qui avait préféré rallier la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Bb) plutôt que se ranger du côté de l’opposition où siéger en tant que non-inscrit.
Pape Diop a démissionné de son poste de député hier, vendredi. D’après L’Observateur, il a adressé une correspondance en ce sens au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, invoquant la «convenance personnelle» pour justifier sa décision.
Les Échos s’est voulu plus précis sur les raisons de la démission de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Le journal affirme que Pape Diop «ne souhaite pas mêler son nom, sa personnalité et son image à cette nouvelle (législature) qui fait déjà parler d’elle et pas dans le bon sens».
Les Échos souligne : «Même lors de l’installation (de l’Assemblée nationale), le 12 septembre dernier, il n’a pas bougé une seule fois de son siège. Il a préféré assister en spectateur aux insultes, injures, invectives et aux coups que se donnaient certains députés.»
Aliou Sow, qui aurait dû le suppléer, étant déjà nommé ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Pape Diop sera remplacé par son porte-parole, Moussa Diakhaté, ajoute le journal.