Nous revenons encore une fois, il y a quelques jours de Boutoupa Camaracounda, et encore une fois, nous nous plaisons de remettre à l’heure les va-t-en guerre de certains médias, de réseaux sociaux, de pyromanes adeptes du KO, de la démesure médiatique.
Au regret de renvoyer leurs propos incendiaires sur cette localité qui connut comme d’autres terroirs les affres d’une situation tumultueuse, nous pouvons affirmer haut et fort qu’à Boutoupa Camaracounda, les démons n’y sont pas descendus.
Dans cette contrée magnifiquement dotée par la nature où le réel côtoie le surréel, véritable paradis écologique, la vaillance des populations et singulièrement des femmes, l’enthousiasme des jeunes et des paysans au travail, la fraîcheur de la nature, ne laissent personne indifférent.
Ici l’homme dans son essence s’est réconcilié avec Dieu, la paix, l’amour, l’humilité.
Alors au nom de quelle raison va-t-on encore une fois donner un coup de pied dans la ruche par une désinformation méthodique et nuisible pour la paix en Casamance, en diffusant périodiquement des nouvelles saugrenues, meurtrières sur la Casamance ?
Pourtant beaucoup de régions de notre pays sont l’objet du grand banditisme, de violences physiques, verbales, sportives, bestiales avec mort d’homme, de violences financières avec détournements de milliards et même de mort en sport et personne ne s’en émeut.
Bien au contraire, ces régions sont dépeintes comme si elles sont le réceptacle de tous les honneurs, recevant d’ailleurs de pharaoniques projets qui auraient pu projeter la Casamance au rang de région phare, de région la plus prometteuse.
Alors au nom de quelle raison maléfique s’arrose-t-on et s’amuse-t-on tant à vouloir toujours dépeindre la Casamance sous les traits de terroir sauvage, violent sans avenir ?
Encore une fois nous restons vigilants.