La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS) face à la presse ce vendredi, est revenue sur les perturbations notées dernièrement dans les secteurs de l’éducation, de la santé et la situation des agents de sécurité et de proximité (ASP).
La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS) n’est pas contente de la façon dont le gouvernement agit ! Du moins c’est ce qu’a déclaré Cheikh Alassane Seck, son porte-parole qui faisait face à la presse. A l’en croire, les perturbations notées dernièrement dans le secteur de l’éducation, de la santé, et la situation des ASP sont des points qui nécessitent une mutualisation des efforts de tous pour éviter au Sénégal des lendemains incertains qui peuvent compromettre sa stabilité socio-économique.
Pour ce qui est du secteur de l’éducation, la FGTS demande au gouvernement de « faire des propositions objectives et des projections dans l’avenir pour sauver l’école sénégalaise des grèves cycliques et répétitives ». Pour autant, Cheikh Alassane Seck et ses collègues soutiennent les enseignants dans leurs revendications légitimes. De plus, ils les encouragent à « poursuivre le dialogue social et à s’accorder avec le gouvernement pour une issue heureuse, susceptible de permettre aux élèves de retrouver le chemin de l’école, car rien ne doit être au-dessus du droit à l’éducation ».
De plus, la FGTS recommande au gouvernement de s’asseoir avec l’Alliance autonome de la santé ( ASAS AND GUEUSSEUM) pour finaliser le protocole d’accord déjà stabilisé.
Le problème des agents de sécurité et de proximité (ASP) s’est invité à cette rencontre avec la presse. « Comme promis à ces braves travailleurs sénégalais, leur intégration dans la fonction publique doit être effective, quand on sait que le niveau du traitement salarial de ces pères et mères de famille est relativement bas ».
Enfin, la FGTB exige de l’Etat du Sénégal une baisse conséquente des prix des denrées de première nécessité et des services de consommation.
ANNA THIAW