Les enfants continuent d’être des victimes face aux cas de viols, de maltraitances, entre autres. Pour le Collectif « Dafadoy’, l’État doit réagir de manière ferme face aux coupables.
Dans sa lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, le Collectif Dafadoy dénonce avec la dernière énergie la pédophilie, le proxénétisme, les actes contre nature, les viols répétés et détournement de mineurs. Ses membres demandent une application des sanctions requises. Aussi, le Collectif Dafadoy sollicite une meilleure protection et le respect des droits des enfants ainsi qu’un renforcement de leur sécurité.
Selon ses membres, il est important de parler de la situation des droits des enfants au Sénégal qui demeure préoccupante, surtout ces dernières semaines. « Ces violences contre les enfants sont très répandues, que ce soit dans les maisons, les quartiers ou les écoles. D’ailleurs, les endroits où ils devraient se sentir en sécurité, sont les premiers cercles de violence, d’abus et d’exploitation », dénonce-t-on dans le communiqué. Et de lister : « Une femme a versé de l’huile chaude à Thiawlen sur le fils de sa coépouse qui était âgé de quatre ans sous prétexte que ce garçon faisait trop de bruits récemment une histoire de pédophilie, proxénétisme, acte contre nature, viols répétés et détournement de mineurs de la part d’un conférencier religieux sur des enfants. »
La Journée de l’Enfant Africain (JEA) est célébrée chaque année le 16 juin. Une occasion pour le Collectif « Dafadoy » de réfléchir sur les progrès réalisés en faveur des droits des enfants ainsi que les défis rencontrés. Le Collectif rappelle que cette année, le Sénégal célèbre la 32 ème édition de la JEA autour du thème « élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ».
MOMAR CISSÉ