Un hub africain vient de s’installer au Sénégal. L’initiative est de Simplon Africa qui a inauguré, hier, ses locaux. L’objectif est de faire du numérique un véritable levier d’inclusion sociale et dans l’accompagnement de la transformation digitale des organisations et des entreprises par la formation du capital humain, notamment les couches les plus vulnérables.
Aujourd’hui, 840 millions d´Africains peinent à utiliser les outils numériques du quotidien et une entreprise sur deux manque de compétences internes pour accompagner la montée en puissance des pratiques liées au numérique. Face à cette réalité, Simplon a lancé son hub pour renforcer ses actions de développement des compétences numériques au Sénégal ainsi que sur l’ensemble du continent africain. Sur ce, le directeur de l’école Bouna Kane y a apporté quelques éclaircissement. ‘’Nous comptons développer notre impact social.
L’impact social de Simplon c’est de former des personnes et les aider à trouver un emploi. J’insiste sur cette dernière partie de ma phrase, il ne s’agit pas tout simplement de former mais il s’agit de former et de donner des opportunités d’emploi. Par ailleurs, on a lancé le réseau des entreprises pour l’égalité des chances pour pouvoir embarquer les entreprises dans cette aventure, mettre à disposition des talents et des ressources humaines de qualité. On accompagne à cet effet aussi les entreprises dans leur transformation digitale’’, a expliqué le directeur.
En ce qui concerne le social, Bouna Kane a indiqué que ce n’est pas tout à fait gratuit pour l’apprenant, mais il y a quelqu’un derrière qui paye. Mieux, Simplon a des levées de fonds. On a des partenaires, de gros partenaires, des fondations et de grandes entreprises qui nous accompagnent et c’est eux qui offrent des bourses aujourd’hui à des jeunes qui n’ont pas forcément les moyens. Mais des personnes qui ont les moyens peuvent venir payer, parce que Simplon développe des référentiels classiques depuis 2017. Simplon aussi c’est des formations pointues, comme l’intelligence artificielle, la cyber sécurité et ce sont des formations pointues.
Le directeur a, à ce point, fait valoir que leurs diplômes sont reconnus en France. ‘’On a formé à peu près 500 personnes, a-t-il informé. Et aujourd’hui on a la capacité de dire où sont nos apprenants. On a un taux de sortie positive qui tourne autour de 92%.” Avant de terminer, Bouna Kane a lancé un appel à l’Etat. ‘’On besoin de l’appui de l’Etat, car on projette de former 1000 jeunes. Comment faire pour que la Der puisse accompagner ces jeunes, c’est une vraie question ?’’ Le représentant de la tutelle a affirmé que l’Etat est très conscient que l’économie numérique occupe un quart de l’économie mondiale. Selon lui, ‘’c’est important de comprendre les flux financiers’’.